Sur un ton déprimant et des lettres peu crédibles, le drame s'embrase autour d'une famille désunie.
Si l'histoire d'amour entre Zika et Joseph l'emporte sur tout le reste, la verveine se fâne autour du décès de leur fille, un personnage faussement excentrique, triste à en mourir, que sa propre famille, d'un autre temps, ne cherche pas à comprendre.

En ne rassasiant ni ma faim romanesque ni mon amour des mots, Le vase où meurt... m'a paru d'une insensibilité cruelle, fournie par une manière d'écrire un peu banale, pleine de clichés, pas vraiment agréable. Il s'agit d'un livre dont le verbe ne parvient pas à rendre belle la tragédie, qui ne crée pas de lien entre le lecteur et ses personnages, qui nous vomit un meurtre sans conséquences, qui nous enlève la foi en l'amour filial alors qu'il voulait le promouvoir.

Les ficelles d'écriture qui récapitulent l'histoire du couple principal sont bien trop grosses. Le roman ne parvient pas à tirer avantage de son épistolarité, de ses retours arrière, ni de la force d'esprit de Joseph, et seuls les personnages secondaires, Thomas, Rosalia par exemple, apportent un peu de joie dans une lecture détruite.
Marianne_Morin
2
Écrit par

Créée

le 19 févr. 2015

Critique lue 134 fois

Mariana _

Écrit par

Critique lue 134 fois

D'autres avis sur Le vase où meurt cette verveine

Le vase où meurt cette verveine
Marianne_Morin
2

Un bouquet de fleurs mortes

Sur un ton déprimant et des lettres peu crédibles, le drame s'embrase autour d'une famille désunie. Si l'histoire d'amour entre Zika et Joseph l'emporte sur tout le reste, la verveine se fâne autour...

le 19 févr. 2015

Du même critique

Douze Hommes en colère
Marianne_Morin
5

Six contre six

Qu'il est douloureux de ne pas aimer un réputé "chef d'oeuvre", surtout lorsqu'on s'apprêtait à s'en régaler, autour de toute une mise en scène à base de couvertures et de coussins moelleux pour un...

le 22 déc. 2014

17 j'aime

5

ZABA
Marianne_Morin
10

Au chaud !

Petite bombe de chaleur découverte dans le creux de l'hiver, cet album est celui qui m'a fait découvrir le groupe Indie Glass Animals. Entre un univers électronique quasi-tribal, exquis, des...

le 20 déc. 2014

13 j'aime

3

Lucy
Marianne_Morin
6

"C'est bon, mec, j'ai ramené du poulet"

Trente minutes pour voir le film démarrer, trente autres pour décider si on l'aime ou pas, et les vingt dernières se vivront en fonction de cette décision. Lucy est sans nul doute un film de Besson :...

le 30 août 2014

12 j'aime

1