Je continue ma lecture de la saga Outlander et même si je ne suis pas complètement satisfaite par ce troisième volet, je ne peux pas dire qu’il ne m’a pas vraiment plu. Je l’ai surtout trouvé assez long et j’avoue m’être assez ennuyée lors du voyage entre l’Ecosse et les Etats-Unis. Toutes ces histoires de pirates, d’épidémie et de sorcellerie m’ont quelque peu laissé sur le côté… Cependant je dois reconnaître que j’ai aimé la façon dont Diana Gabaldon a amené Claire a retrouver la trace de Jamie avant de la faire repartir dans ce passé tumultueux où ils se sont connus.


Tout le cheminement initial durant lequel Claire se désespère de retrouver son mari, de s’assurer son existence avant de partir le rejoindre tout en se questionnant sur sa capacité à laisser sa fille derrière elle et sur les possibilités d’un renouement de ses liens avec Jamie, m’a vraiment plu. D’autant plus qu’en parallèle, on suit la vie de Jamie durant ses vingt années de séparation; l’auteur prend soin de retracer le parcours de son héros du moment où il prend conscience qu’il n’est pas mort sur le champ de bataille jusqu’à ce jour où Claire vient à se rencontre en 1767. Elle aborde la fin des clans, l’interdiction du port du kilt ou du tartan aux couleurs du clan, les lois interdisant la possession d’une arme, les privations, l’intimidation et l’inquiétude permanente qui font le quotidien des écossais, soumis à la cruauté des anglais. Mais on découvre également qu’une fois libérés de prison, nombreux des highlanders ont été vendu à l’esclavage dans les colonies… d'où ils ne reviendront pour la plupart jamais. Tout ce pan de l’Histoire est vraiment intéressant et bien amené.


Le reste de l’histoire ne sert que la romance et abandonne le côté historique au profit d’événements aussi plats qu’ennuyeux. L’auteur meuble clairement autour de ses héros pour justifier leur passage vers les colonies et le Nouveau Monde et c’est dommage. D’autant qu’au vu de ce qui se passe dans le premier quart du tome 4, je pense qu’elle aurait pu réduire tout ça d’au moins 500 pages… Il est cependant intéressant de voir que ce changement de continent aura pour but de garder une trame historique concrète avec les notions d’esclavagisme et la guerre d’indépendance. Il ne reste qu’à espérer que ce ne sera pas qu’un prétexte…


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Ladythat
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le 19 nov. 2017

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