Dans tous les sens
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Ce n’est pas parce que Les Fleurs du Mal sont déjà un chef-d’œuvre que des Fleurs du Mal illustrées le seront elles aussi. Mais en l’occurrence, ce volume est réussi. Coûteux, il n’est pas avare d’images (1), chaque poème ou presque trouvant un complément sous forme de peinture ou de dessin. Évidemment, la typographie et la reproduction sont soignées.
Parmi les artistes représentés, on en trouve d’attendus (Böcklin, Khnopff, Redon, Rops…), d’autres plus surprenants par rapport au titre et à l’époque (Goya, Munch, Schiele…), certains encore dont je n’avais jamais entendu parler avant de feuilleter ces Fleurs du Mal illustrées – Georges de Feure, Charles Jouas, Wladislaw Podkowinski : quelqu’un les avait dans la salle ? Peut-être un éditeur en a-t-il déjà eu l’idée, mais ça me plairait qu’il existe un recueil des essais sur les beaux-arts de Baudelaire illustrés par les œuvres qu’ils critiquent.
Le volume n’étant pas à la portée de toutes les bourses, je l’ai emprunté. L’ayant rendu avant d’écrire cette critique, et ayant perdu les notes que j’avais prises (je crois me souvenir avoir été marqué par un Armand Rassenfosse…), je dois m’arrêter là…
(1) Pas avare de texte non plus : il reprend naturellement les Fleurs du Mal de 1861, mais aussi les Épaves et les apports prévus pour l’édition de 1868.
Créée
le 10 août 2018
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