L'idée du préquel est séduisante, puisqu'on retrouve Erlendur à ses début alors qu'il n'est encore que gardien de la paix, affecté aux patrouilles de nuit. Cette enquête, qu'il mène seul en marge de sa fonction, le conduit à se dévoiler aux yeux des lecteurs que nous sommes, et à être repéré par Marion Briem que l'on retrouvera souvent dans les romans par la suite. On y comprend ce qui fait de cet homme un taiseux philosophe et humaniste, on y apprend comment il fonde son foyer.
Le roman n'est pas haletant, loin de là, il n'est pas non plus animé d'un immense suspens mais on a envie de savoir ce qui va arriver à cet anti-héros que l'on ne connait finalement qu'en partie dans ses aventures habituelles.
Un bon polar d'été léger et original.