Oeuvre fleuve qui revient sur le destin de plusieurs générations, Les piliers de la terre évoque la grandeur, la décadence et la démesure. Celles que souhaite laisser l’homme sur terre, pour son image, le rachat de son âme après la mort ou simplement par foi en l’avenir.
La cathédrale de Kingston s’avère rapidement être un révélateur et un catalyseur des tensions et des désirs humains où convergent les âmes. Du jeune orphelin élevé par des prêtres devenu prieur de Kingston, au jeune maçon qui souhaitait devenir maître d’oeuvre jusqu’aux nobles avides de destruction, ce roman impressionne par sa maitrise des détails. Des êtres aux destins tentaculaires, liés entre eux par leurs ambitions autant que par leurs rôles au sein de la société qui surprend autant qu’il fascine. Une belle découverte à l’écriture fluide et simple pour un roman d’une grande densité.
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