Comment expliquer un coup de cœur ET un 6/10 ?
Max était venu avec une collègue et traînait sur un coin de bureau. Il m'a tapé dans l’œil et, désœuvrée ce jour là, j'ai lu la 4 de couv' ce que je ne fais jamais habituellement.
La curiosité est un vilain défaut, vraiment.
Max, c'est bien, c'est écrit tout comme il faut avec du trash, un peu de suspens qu'on voit arriver, mais l'indulgence est de mise, c'est un roman jeunesse. Faut pas faire trop compliqué. Et puis il y a la vraie histoire qu'on a en tête depuis toujours et si on mélange les deux dans sa tête, enfin ce que j'ai fait sans le vouloir, résultat : ça donne la nausée.
Peut-être parce que c'est droit, impeccable, lisible au possible, bien ficelé, réaliste, froid et immonde de perversité puisque Max y croit à sa bonne étoile, même si la couleur n'est pas celle qu'il croit. Même si l'étoile qui l'a vu naître ressemble à une croix gammée.
Lui, le gosse ne connait pas la fin de son histoire, nous oui. C'est peut-être pour cela le malaise qui se dégage d'entre les pages et pousse à lire jusqu'au bout, avec un petit brin de curiosité en prime et un milligramme d'espoir... vain bien entendu.
Un conte très cruel pour une histoire trop vraie et encore trop présente.