Confession sans culpabilité d’un prêtre à l’agonie, complice de la junte chilienne

Exilé au Mexique avec sa famille quand il avait quinze ans, Roberto Bolaño (1953 – 2003) était revenu au Chili en 1973 quelques jours seulement avant le coup d’état. Il avait alors vingt ans et fut brièvement emprisonné, lorsque les militaires firent main basse sur le pouvoir. Après cinq mois sur place il a quitté de nouveau le Chili et n’y est plus jamais retourné.


Le fantôme de ce Chili qu’il n’a connu qu’à contretemps a toujours suivi Roberto Bolaño avec détermination, et toute son œuvre, et notamment ce roman publié en 2000, et superbement traduit par Robert Amutio pour les éditions Christian Bourgois en 2002, est habitée par le même questionnement sur le mal et sur le rôle des intellectuels face à cette ombre de l’humanité.


La suite sur mon blog ici :
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MarianneL
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le 11 sept. 2012

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le 11 sept. 2012

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