Quand Grégory Peck...
Bonjour. 1958, Grégory Peck droit dans ses étriers en justicier Cinémascope dans les terres arides et la nuit américaine, à la poursuite d'une justice vengeresse. Que l'épilogue traduira en morale...
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le 4 août 2025
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Bonjour.
Obsédé par le temps, le sexe et l'aéronautique pour ne rien dire de la conquête spatiale et de ses éventuelles conséquences sur la personnalité des astronautes de retour sur une Terre réduite à Cap Kennedy et à un environnement humain dépeuplé...
Les obsessions, sauf peut-être pour ceux qui en sont les victimes, n'ont guère d'attrait. Elles forment un monde à part niant tout autre aspect du reste du monde au profit d'un rabâchage exclusif et sans autre issue que lui-même.
D'autres auteurs de l'époque de J.G. Ballard ont décrit de même de ces voyageurs de l'espace, "malades de l'espace", déambulant la tête basculée en arrière à fixer l'infini un jour entrevu. Mais ce n'étaient que des personnages secondaires. Ils deviennent ici les principales vedettes de leurs divagations à travers une suite de nouvelles de survie de dingues perdus dans les replis d'un temps détraqué au moins autant qu'eux. Les suivre ainsi dans cette vie carcérale d'un monde vidé de sa population, c'est à la longue fatigant et monotone.
L'écriture, de (trop) bon aloi mais décevante, collant à un environnement très réaliste, est celle d'un homme de son siècle : au passé, quand ce n'est pas au passé simple ; un ton trop 19 ème siècle évoquant plus les aventures d'un Jules Verne sexuellement extraverti que d'un Azimov (la saga des "Robots" et ses lois), d'un Simak (Demain les chiens) ou d'un Huxley qu'on ne présente plus, pourtant parmi ses contemporains, qui ont véritablement marqué la fiction d'anticipation de leur époque par le renouvellement de leurs environnements comme de leurs héros.
Par contraste, au regard du monde créatif de ces contemporains, J.G.Ballard montre ici une obsession monomaniaque d'un après catastrophe planétaire habité de rares et derniers humains unanimement déglingués dans ce qu'il reste d'un temps qui ne le serait pas moins. Très monotone et pour tout dire, à force d'un morne recyclage systématique d'un passé omniprésent, comme d'un mort et qui ne voudrait pas s'éteindre, tout simplement indigeste.
Créée
le 15 oct. 2025
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le 4 août 2025
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