Déception

Nuit

Après "N’éteint pas la lumière" un roman qui m'avait énormément plu où l'on suivait le commandant Servaz de "loin", je partais confiant, à la découverte de ce "Nuit". Mais finalement c'est une énorme déception, ce qui m'a vraiment surpris.

J'ai été surpris parce que ça partait pas si mal que ça, avec le personnage de Kirsten et ce début sur cette plateforme pétrolière où le nom de la policière apparaît sur un bout de papier (je ne me souviens plus de l'objet précisément). Un aspect mystérieux, surtout quand on apprend qui est l'auteur de ce message, Julian Hirtmann. Mais au final pas d'intrigue particulière dans ce livre, mais plus un duel à distance entre le commandant Servaz et le tueur en série Suisse.

D'ailleurs le tueur helvète était un personnage que je craignais dans les opus précédent, mais là il en devient ridicule tellement il est caricatural. Et c'est un peu le défaut majeur du roman ce sont ces personnages caricaturaux et pas très bien écrit, que ce sois cet espèce de vieux maestro qui veut se venger de Hirtmann, de base je dis pourquoi pas mais il apparaît tellement peu souvent et de façon tellement ridicule que j'en avais rien a faire de sa gueule et de sa quête. Tout comme ce couple qui s'occupe de ce mystérieux enfant dont ils ont la garde. Mais le pire dans tout ça c'est son personnage principal, Servaz, qui cumule les choix plus pourrit les uns que les autres juste pour faire avancer le récit.

Avec un final absurde qui ne m'a pas fais vibrer du tout. J'en viendrais même à me demander si je n'ai pas un peu "surnoté" ses œuvres précédentes, tellement ma déception est grande, il y a une telle différence de qualité que je me pose la question. Alors ça se lit bien et ma note est peut être un peu dure, mais je pense que j'en attendais beaucoup trop.