«Le regard bien calé par les amphétamines et la bouche insensibilisée par le bourbon, j’ai vu, dans le port de Beyrouth, plusieurs cargos, ventre en l’air, dans une posture de vieux poissons obscènes. Dans les cales devenues inaccessibles, des milliers de cigares pourrissaient.»
Dans ce récit initialement publié en 1984 dans la revue L’infini, puis sous sa forme définitive en 1992 chez Gallimard, et réédité par les éditions Tristram en 2016, Bernard Wallet, représentant des éditions Gallimard au Liban à partir de 1976, témoigne de la destruction de Beyrouth et de la folie de la guerre, avec une collection d’images et de scènes terribles.
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