De la belle spontanéité et du matchisme dégueu

De très beaux passages et phrases comme:
- la vision de la mémoire comme une "boîte à outil"
- l'appréciation du "bouquet de visages" dans une foule comme un cadeau
- la conscience du livret de famille comme "le document officiel rattachant tout être humain à la société dans laquelle il vient au monde"
- le poème comme lu de l'intérieur parfois: "j'avais l'impression de vivre ce que l'auteur a écrit"
- la nécessité de la lecture comme vecteur de mise en mouvement interne: "lire c'est pouvoir bouger à l'intérieur du monde"
- le fait que l'on passe dans la vie de personnes quoi qu'il arrive: "Il arrive que l'on marque soi-même des personnes - des gamins ou des adultes -, ce que l'on apprend souvent bien après"


Des notes plus sombres quoi que revêtant une part de vérité: "Delphone de Vigan brosse le portrait de sa mère en commençant par ses grands-parents, ses tantes et ses oncles - une grande famille d'apparence si joyeuse, si généreuse. Puis, [...] on comprend que sa mère est une victime qui a embarqué ses enfants dans sa souffrance."


Et enfin des passages plus sombres où l'auteur laisse un peu déborder un certain matchisme qui voit la femme comme un objet. Donc 6 ^^

MisterSirDude
6
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le 8 mai 2017

Critique lue 88 fois

MisterSirDude

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