Porte de Champerret par Lastrada
Evelyne Bloch-Dano a des supers-pouvoirs.
Elle est hypermnésique pour commencer. Elle peut exiger de sa mémoire une quantité impressionnante de détails sur des faits remontants à sa petite enfance dans le Paris des années d'après guerre.
Ensuite, j'ai été sensible à son écriture si juste, si authentique qui nous permet de voir à travers ses yeux, son histoire, celle de sa relation à sa mère, ainsi que celle à sa soeur également; Et celle du Paris d'après guerre. Je te conseille de lire le bouquin de Thaddeus Wittlin sur Béria juste après pour bien prendre conscience de ce qu'être un écrivain signifie.
Soyons clairs, les descriptions de ce Paris mort et disparu depuis longtemps, ne constituent pas mes passages préférés.
Evelyne Bloch-Dano n'est jamais aussi percutante que lorsqu'elle évoque sa mère et la maladie d'A., sa violence implacable, qui transforme nos aînés en êtres régressifs jusqu'à l'enfance, avec de brefs éclairs de conscience.
Cette souffrance est décrite avec une grande sobriété et une juste authenticité, et c'est ce qui m'a le plus touché dans ce livre. Evidemment, je suis partial, car j'ai assisté à une déchéance comparable. Quelque part aussi, je peux témoigner du talent et de la classe d'Evelyne Bloch-Dano à prendre, d'une certaine façon, sa revanche sur le destin, en produisant, à partir d'une souffrance indicible, du plaisir. Celui de la lire.
Elle est hypermnésique pour commencer. Elle peut exiger de sa mémoire une quantité impressionnante de détails sur des faits remontants à sa petite enfance dans le Paris des années d'après guerre.
Ensuite, j'ai été sensible à son écriture si juste, si authentique qui nous permet de voir à travers ses yeux, son histoire, celle de sa relation à sa mère, ainsi que celle à sa soeur également; Et celle du Paris d'après guerre. Je te conseille de lire le bouquin de Thaddeus Wittlin sur Béria juste après pour bien prendre conscience de ce qu'être un écrivain signifie.
Soyons clairs, les descriptions de ce Paris mort et disparu depuis longtemps, ne constituent pas mes passages préférés.
Evelyne Bloch-Dano n'est jamais aussi percutante que lorsqu'elle évoque sa mère et la maladie d'A., sa violence implacable, qui transforme nos aînés en êtres régressifs jusqu'à l'enfance, avec de brefs éclairs de conscience.
Cette souffrance est décrite avec une grande sobriété et une juste authenticité, et c'est ce qui m'a le plus touché dans ce livre. Evidemment, je suis partial, car j'ai assisté à une déchéance comparable. Quelque part aussi, je peux témoigner du talent et de la classe d'Evelyne Bloch-Dano à prendre, d'une certaine façon, sa revanche sur le destin, en produisant, à partir d'une souffrance indicible, du plaisir. Celui de la lire.
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Créée
le 26 mars 2013
Critique lue 170 fois
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