Johannes Stahl propose une généalogie de l’art urbain élargie. En effet, loin de se restreindre au writing nord-américain comme référent historique, l’auteur initie une véritable étude sémantique du terme même de « graffiti ». Cela lui permet de mettre en avant un intérêt préexistant de personnalités et d’artistes dès la deuxième partie du XXe siècle et surtout dès les années 1930. En effet, le point de vue élargi de Johannes Stahl permet d’induire une poétique des signes de la rue portée par l’artiste Braissaï via ses multiples photographies et écrits dans les revues surréalistes de l’époque. En découle naturellement une vision de l’art urbain au sens anglo-saxon d’ « urban art » dont les interventions d’artistes tels que Matta-Clark, Ernest Pignon-Ernest ou Buren sont inscrits dans le champ défini.

ParisTonkarMaga
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le 12 avr. 2020

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