En janvier 1996, Bourdieu participe à l'émission Arrêt sur images. L’émission faisait suite à la grève de novembre/décembre 1995 et devait rendre compte du traitement médiatique de celle-ci. Bourdieu était l’invité principal. Considérant qu'il a été empêché de développer librement ses analyses et qu'il a fait l’objet de critiques (de la part des autres invités, professionnels des médias comme Guillaume Durand), il voit là, la confirmation de l’impossibilité de « critiquer la télévision à la télévision parce que les dispositifs de la télévision s’imposent même aux émissions de critique du petit écran ». Peu de temps après, il écrit Sur la télévision. Le livre vise à démontrer que la télévision est le lieu de censures multiples, pour la plupart invisibles, y compris pour ceux qui les exercent, et à disséquer les mécanismes qui permettent à ces censures d'exister.
L'analyse n’est pas une attaque contre les journalistes et contre la télévision, nous dit Pierre Bourdieu. Elle doit contribuer à donner des outils ou des armes à ceux qui combattent pour que journalisme et télévision ne deviennent pas un instrument d’oppression symbolique.

I Le plateau et ses coulisses

Pierre Bourdieu pense qu’il est important d’aller parler à la télévision sous certaines conditions : temps de parole illimité, pas de sujet imposé, pas d’intervention pour canaliser le discours…Si on accepte de participer à des émissions sans que ces conditions soient respectées, c’est que l’on est pas là pour dire quelque chose mais pour être vu.

Une censure invisible

L’accès à la télévision a pour contrepartie une perte d’autonomie liée aux conditions de communication imposée. La censure exercée sur les invités et les journalistes est imputable à la politique mise en place par les dirigeants, à l’autocensure, aux contraintes économiques et autres mécanismes invisibles.
Bourdieu va s'appliquer à démonter ces mécanismes qui peuvent exercer une forme puissante de violence symbolique, qu'il définit comme la capacité, qu'ont les dominants, à faire méconnaître l'arbitraire des productions symboliques qu'ils imposent et donc à les faire admettre comme légitimes. Cette violence symbolique s'exerce avec le consentement implicite des dominés car ceux-ci ne disposent, pour penser cette domination, que des catégories de pensée des dominants.
Pour illustrer son propos, Bourdieu évoque la place prépondérante donnée aux faits divers, importance qui est liée au règne de l’Audimat. En attirant l’attention sur des faits omnibus, aseptisés, sans enjeu mais regardés par tous, en remplissant ce temps rare avec du vide, la télévision écarte les informations pertinentes que devrait posséder le citoyen pour exercer ses droits démocratiques. Par là, elle creuse la division entre ceux qui peuvent lire des quotidiens sérieux et ceux qui ont pour seul bagage politique l’information fournie par la télévision.

Cacher en montrant

Pour Bourdieu, la télévision a bien cette propriété de montrer, mais elle peut également cacher en montrant autre chose que ce qu’il faudrait montrer pour informer. La télévision, de fait, en montrant la réalité d'une manière particulière, la déconstruit pour en reconstruire une autre. Toujours dans une volonté didactique, Bourdieu cite les travaux de Patrick Champagne concernant la représentation par les médias de la misère ou des phénomènes de banlieue, où l’on voit comment les journalistes, tenus à la fois par les propensions inhérentes à leur métier, à leur formation, à leur vision du monde, à leurs dispositions, sélectionnent dans cette réalité sociale, un aspect particulier qu'ils hypertrophient, et qui ne correspond généralement plus à rien.
C’est la notion de ‘’catégories’’ qui est à l’œuvre ici. Le terme de ‘’catégories’’, emprunté à la philosophie kantienne, permet de classer, trier les êtres, les choses ou les pensées. Ce sont des « lunettes » qui structurent ce qu’elles donnent à voir, qui classent, catégorisent.
Les journalistes, eux aussi, ont des catégories, à partir desquelles ils voient certaines choses et pas d’autres. Cela va les amener dans le cadre de leur travail à fonctionner selon un mécanisme de sélection / construction de ce qui est sélectionné.
La circulation circulaire de l’information
Les produits journalistiques cachent des ressemblances profondes. Pour savoir ce qu’ils vont dire, les journalistes doivent savoir ce que les autres ont dit et calquent les sujets qu’ils vont traiter sur les choix journalistiques de leurs confrères. La variable influant sur leur travail est l'audimat. L’audimat est la mesure du taux d’audience dont bénéficient les chaînes de télévision. Il y a aujourd’hui une « mentalité audimat » dans les salles de rédaction, dans les maisons d’édition. On pense en termes de succès commercial. Ainsi, à travers l'audimat, la logique commerciale s’impose aux productions culturelles.

L’urgence et la fast-thinking

La concurrence entre journaux, ainsi que la « mentalité audimat » va se traduire par une pression de l’urgence pour avoir le scoop. Cette pression exercée par les journalistes les uns sur les autres génèrent des conséquences qui se traduisent par des choix, des absences et des présences.
La télévision ne favoriserait pas l’expression de la pensée car, selon Bourdieu, il y a un lien entre la pensée et le temps, et, par conséquent, un lien négatif entre l’urgence et la pensée.
C’est la raison pour laquelle, il nomme les intellectuels intervenant à la télévision, des « fast-thinkers », dans la mesure où ces derniers émettent des idées reçues recevables par tout le monde, proposent du « fast-food culturel ».

Des débats vraiment faux ou faussement vrais

Naturellement, les intellectuels présents à la télévision le sont avant tout pour débattre. Bourdieu va distinguer deux types de débats qui dans les deux cas, n'en sont pas réellement.
Il y a des débats vraiment faux où se confrontent des gens qui se connaissent, c’est un monde clos de personnes qui s’opposent mais de manière convenue.
Il y a des débats faussement vrais, où l’on voit une série d’opération de censure : les présentateurs pratiquent des interventions contraignantes en imposant le sujet, en distribuant la parole… C’est un problème important du point de vue démocratique : tout le monde n’est pas sur le même pied d’égalité. Des facteurs invisibles interviennent également : aucune liberté de parole, des règles fixant ce qui peut se dire et ce qui ne le peut pas…
Pour Bourdieu, il y a des inégalités à la TV car il y a des professionnels et des amateurs de l'écran. Pour pallier cela, le présentateur devrait être inégal, il faudrait assister les amateurs quand ils parlent.

Contradictions et tensions

La télévision est un instrument de communication très peu autonome sur lequel pèsent beaucoup de contraintes, cet instrument apparemment débridé est en fait bridé. Lors de sa création, des sociologues estimaient que la télévision allait niveler, homogénéiser tous les téléspectateurs, ce qui ne s'est pas produit comme nous le verrons dans notre développement.
Aujourd’hui la télévision a une énorme emprise sur les activités de production culturelle, scientifique ou artistique. Bourdieu nous montre, qu'effectivement, la télévision a porté à l’extrême la contradiction entre l’autonomie nécessaire à la production culturelle d’œuvre pure (philo, math) et les conditions sociales utiles pour transmettre ces productions à tout le monde, conditions soumises à la pression du commerce par l’audimat.
Finalement, la télévision est un univers où les agents sociaux tout en ayant l’apparence d’être libres sont des marionnettes au sein d’une structure.

II La structure invisible et ses effets

Cette deuxième partie permet à Bourdieu d'introduire la notion de champ journalistique. Cette notion fait intervenir, par souci pédagogique, la définition du concept de champ comme étant un espace social structuré, un champ de force avec des dominants et des dominés et un champ de lutte pour transformer ou conserver ce champ de force. L'utilisation de la notion de "champ journalistique" permet à Bourdieu de montrer en quoi ce champ est sous la pression de facteurs exogènes mais qu'il conserve cependant son autonomie relative dans la mesure où ce qui se passe à l'intérieur de ce dernier ne peut pas être exclusivement compris à partir de ces mêmes facteurs.

Parts de marché et concurrence

Bourdieu précise dès le début de ce chapitre que la compréhension du fonctionnement d'une chaîne de télévision se doit de prendre en compte les rapports objectifs qui y prennent part, ces rapports pouvant être visibles ou invisibles. Cette structure ne sera pas perçue par les spectateurs mais non plus par les journalistes eux mêmes, seuls les effets le seront. En effet, la concurrence économique entre les différentes chaînes et journaux va s'exercer par le biais d'une concurrence entre les journalistes eux mêmes, concurrence qui sera déterminée par la position objective occupée par le journaliste au sein de son organe de presse mais aussi de la position que son organe de presse occupe dans le champ journalistique, position largement déterminée par le pouvoir symbolique et économique de ce dernier. L'apparition de la télévision, nous dit Bourdieu, a donc marqué la crise des journaux et a, par conséquent, eu un impact sur le capital symbolique de ces derniers car un journal cesse d'être dominant lorsque son pouvoir de déformer l'espace autour de lui diminue et qu'il ne fait plus la loi.

Une force de banalisation

La télévision, de par sa puissance de diffusion, tend à poser d'importants problèmes au journalisme écrit et, plus généralement, à l'univers culturel. En effet, Bourdieu nous expose que le journal de 20h réunit plus de gens que tous les quotidiens du matin et du soir. Cette force de diffusion nécessite, pour le média en question, de ne pas choquer son auditoire et par conséquent de traiter des sujets que l'auteur appelle "omnibus", autrement dit, des sujets qui ne divisent pas ou peu. Ce travail d'aseptisation fait que le travail du journaliste tend à homogénéiser, banaliser et dépolitiser l'information, la faisant entrer de ce souci de ne choquer personne. De plus, nous dit Bourdieu, la télévision est parfaitement adaptée aux structures mentales du public dans la mesure où les "gens de télévision" se font les portes parole d'une morale conformiste, les bons sentiments favorisant l'audimat. Même s'il est incontestable que le champ journalistique, et plus particulièrement la télévision, soit dominée dans le champ des productions culturelles, ce dernier domine sur un point : ce champ a le pouvoir de s'exprimer publiquement et d'imposer à la société une vision du monde qui lui est propre, par le biais, par exemple, d'une scénarisation des évènements et d'une utilisation des images pouvant poser problèmes dans l'appréhension des phénomènes traités. Cependant, nous pourrions penser que la multitude des journalistes en présence dans le champ favorise, par voie de conséquence, la multitude des points de vue mais Bourdieu, en montrant que le champ journalistique repose sur bon nombre de présupposés et d'une injonction de "ce qui passe bien à la TV", pense qu'il n'en est rien. En effet, ces présupposés ont une influence indéniable dans le processus de sélection de la réalité sociale.

Des luttes arbitrées par l’audimat

La concurrence pour les parts de marché tend, pour les chaînes de télévision, à faire recourir aux méthodes des journaux à sensation en donnant une place prépondérante aux faits divers et autres nouvelles sportives. Le champ journalistique, malgré sa relative autonomie, dépend fortement de la demande et est donc soumis à la sanction du marché, ce qui explique pourquoi le rejet de la mentalité de "l'audimat" ne s'observe pas. De plus, Bourdieu ajoute qu'aucune justice immanent n'est mise à l'œuvre dans le journalisme, ce qui a pour conséquence que celui qui transgresse les interdits ne se "brûle" pas et au contraire, que celui qui respecte les règles ne s'attirent pas plus l'estime de ses pairs.

L’emprise de la télévision

Comme nous l'avons montré, l'univers de journalisme, malgré sa relative autonomie, est soumis aux contraintes inhérentes au champ économique, contraintes qui se matérialisent sous la forme de l'audimat. Cependant l'autonomie relative du champ en question, vu comme une structure, lui permet d'exercer des contraintes sur les autres champs dans la mesure où les agents qui composent cette structure ont une marge de manœuvre relative à la position qu'ils occupent au sein de ce champ. Ce pouvoir coercitif se retrouve dans le champ des productions culturelles car il est, selon Bourdieu, soumis à la contrainte structurale du champ journalistique. En effet, la contrainte exercée sur les autres champs prend forme dans la contrainte économique que le champ journalistique impose aux autres champs, autrement dit, la logique commerciale qui s'applique dans le champ journalistique tend à s'imposer aux autres univers de productions culturelles.
Ceci permet à Bourdieu de rebondir sur le concept d'hétéronomie. Les journalistes bénéficient d'une certaine autorité par le biais de la télévision, autorité qui leur permet une certaine ubiquité dans les différents champs sans que leur spécialisation professionnelle ne le justifie (le titre de sociologue, par exemple, peut être attribué sans que le diplôme n'ait été obtenu). Ceci a pour conséquence de permettre aux journalistes de donner leur avis sur des sujets qu'ils ne maitrisent pas forcément et par la même, de tromper le profane dans l'appréhension de certains phénomènes. Bourdieu ajoute, que l'omniprésence discursive de ces journalistes empêche l'émergence de jeunes intellectuels dont les œuvres ne garantissent pas de succès commerciaux.

La collaboration

S’exprimer à la télévision est une question centrale. Par exemple la communauté scientifique devrait s’en préoccuper afin de protéger l’autonomie, condition du progrès scientifique. Bourdieu considère qu’un champ est autonome, dans le domaine scientifique par exemple, lorsque que les producteurs de la connaissance ont leurs clients comme concurrents, c'est-à-dire ceux qui auraient pu faire une découverte à leur place. Le concept d’hétéronomie implique, selon Bourdieu, que les médias bénéficient de « complices » dans les champs considérés. Ainsi, Bourdieu dégage une forme de loi générale selon laquelle : plus les agents sont reconnus par leurs pairs pour leurs compétences, plus ils sont enclins à résister ; à l’inverse plus ils sont hétéronomes et attirés par le commercial, plus ils sont enclins à collaborer. Bourdieu voit la collaboration comme une soumission sans conditions à des contraintes destructrices des normes et des champs autonomes, collaboration que l’on se doit de combattre.

Droit d’entrée et devoir de sortie

Bourdieu note que la télévision tend à abaisser le « droit d’entrée » d’un certain nombre de champ dans la mesure où elle invite des intellectuels qui n’ont pas payé ce fameux droit du point de vue de la définition interne de la profession.
Selon Bourdieu, pour échapper à l’alternative entre élitisme et démagogie, il faut maintenir, voire élever le « droit d’entrée » dans les champs de production, et, renforcer le « devoir de sortie ». Il faut défendre les conditions de production des œuvres « pures » pour faire progresser l’universel, et en même temps, il faut travailler à généraliser les conditions d’accès à l’universel afin d’élever le niveau culturel des citoyens. Si une idée est complexe, les producteurs doivent lutter pour avoir de bonne condition de diffusion ce qui implique de lutter contre la logique de l’Audimat, au nom de la démocratie. Bien sur, d’autres tendent à penser que l’Audimat et les sondages n’ont rien de plus démocratique …
La télévision régie par l’audimat contribue à faire peser sur le consommateur, supposé libre et éclairé, les contraintes du marché, qui ne sont pas l’expression démocratique d’une opinion collective éclairée, rationnelle.

Annexe - L’emprise du journalisme

L’objet ici est l’emprise que les mécanismes d’un champ journalistique de plus en plus soumis aux exigences du marché exercent, d’abord sur les journalistes, et ensuite en partie à travers eux, sur les différents champs de production culturelle, champ juridique, littéraire, artistique, scientifique.
Quelques propriétés du champ journalistique :
Le champ journalistique s’est constitué au XIXe siècle autour de l’opposition entre les journaux à sensation et les journaux à analyses et commentaires objectifs. Deux principes de légitimation du champ journalistique s’opposent : la reconnaissance par les pairs accordée aux journalistes respectueux des valeurs internes, et, la reconnaissance par le plus grand nombre matérialisé par le profit financier.
Mais le champ journalistique est soumis en permanence aux verdicts du marché, à travers la sanction directe de la clientèle ou indirecte de l’audimat. Cet effet est, bien entendu, peu favorable à l’autonomie dans la mesure où la concurrence incite à surveiller en permanence les activités des concurrents afin de profiter de leurs échecs en évitant leurs erreurs, et de contrecarrer leurs succès en essayant d’emprunter les instruments supposés de leur réussite. C’est ainsi que la concurrence, selon Bourdieu, favorise souvent l’uniformité de l’offre.

Les effets de l’intrusion :

Le champ journalistique s’introduit dans les champs politique, juridique, culturel etc … et menace de ce fait leur autonomie en renforçant ceux qui sont le plus enclins à plaire au plus grand nombre et à faire du profit. Sur le plan culturel, l’art (ou encore la science) est soumis au verdict universel. Le champ politique a en commun avec le champ journalistique d’être placé sous l’empire de la sanction du marché et du plébiscite par conséquent, l’emprise du champ journalistique renforce les tendances du champ politique à se soumettre à la pression des attentes du plus grand nombre, parfois passionnelles et irréfléchies, et, souvent constituées en revendications par la presse. La presse, surtout télévisée, agit comme le sondage qui instaure une relation directe avec les électeurs, sans médiation. Enfin, le champ juridique, loin d’obéir à des vérités et des valeurs universelles, est également traversé par des contraintes qui bouleversent les procédures ou les hiérarchies sous la pression des nécessités économiques ou la séduction des succès journalistiques.

Petit post-scriptum normatif : Pierre Bourdieu explique ici que son livre n’est pas une accusation ; il met seulement en lumière des mécanismes qui vont à l’encontre du droit et de la démocratie. Pour lui, son analyse peut permettre aux agents de prendre conscience de tous ces mécanismes et de s’en libérer pour pouvoir penser par eux-mêmes. Il pense que les « véritables intellectuels » (écrivains, savants, artistes…) devraient s’allier pour défendre les droits de leurs champs respectifs.
TimotheTrompesa
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le 14 mars 2013

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