Syngué Sabour
7.1
Syngué Sabour

livre de Atiq Rahimi (2008)

Une fenetre, un court instant de beauté, de fragilité au sein de toute cette violence. Une femme veille son mari, paralysé, le soigne, empêche ses yeux, fixes, de se dessecher, et lui parle, lui, sa pierre de patience... Elle se livre, raconte leur mariage, mais de son point de vue de femme, au Moyen orient qui plus est. Elle évoque la vie, toujours plus difficile, l'amour non rendu. Une pierre littéraire, polie au creux de votre main mais lourde dans votre coeur...
YannleBohec
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste livres qui vous remuent et restent longtemps vivaces à votre esprit...

Créée

le 28 oct. 2012

Critique lue 300 fois

1 j'aime

YannleBohec

Écrit par

Critique lue 300 fois

1

D'autres avis sur Syngué Sabour

Syngué Sabour
Ritamira
9

Dans un souffle...

Syngué Sabour c'est la voix d'une femme, où plutôt même des femmes. Elle qui n'à pas de nom, mais qui s'autorise pour la première fois à parler pourrait être n'importe laquelle de ces femmes, prises...

le 3 déc. 2014

6 j'aime

Syngué Sabour
BibliOrnitho
6

Critique de Syngué Sabour par BibliOrnitho

Un livre agréable. Un long monologue d'une femme jadis contrainte au silence qui se lâche enfin. A son mari plongé dans le coma, elle dit tout ce qu'elle a sur le cœur, ses angoisses, ses secrets,...

le 27 juin 2012

6 j'aime

Syngué Sabour
francoisemarquez
8

Critique de Syngué Sabour par francoisemarquez

Une merveille. Afghanistan, la guerre. Atmosphère étouffante pour ce huit-clos tragique où toute la souffrance d'une femme va s'exprimer devant le corps inerte de son mari sombré dans le coma. Syngué...

le 22 mars 2012

4 j'aime

Du même critique

L'atelier des miracles
YannleBohec
9

Critique de L'atelier des miracles par YannleBohec

Quatre personnes. Quatre destins modernes, fatigués, usés, en rupture. Millie, jeune femme insignifiante, qui croit pouvoir tout recommencer à zéro en voyant tout ce qui faisait son identité brûler...

le 13 mars 2013

5 j'aime

Un soir au club
YannleBohec
8

Critique de Un soir au club par YannleBohec

Comme le jazz qu'il affectionne tant, C. Gailly ouvre la partition de Simon Nardis qui, comme un ancien drogué un soir par accident rejoue de son instrument fétiche, le piano. Et ce "soir au club"...

le 29 sept. 2012

4 j'aime

Le Festin nu
YannleBohec
5

Critique de Le Festin nu par YannleBohec

Obscène, loufoque, étrange, aberrant, insoutenable, imagé, maniaque, absurde, défoncé, pitoyable, ignoble, émérite, pénible, terrifiant. Tout ceci pour qualifié l'ouvrage mythique, voire...

le 28 oct. 2012

3 j'aime

2