Sans plus

J'ai acheté ce bouquin pour l'offrir à ma fille et j'ai décidé de le litre en parallèle. Ma vision n'est pas celle d'un ado, et je ne porterai pas de jugement sur cette caractéristique.

L'histoire est ce qu'elle est. Le monde s'écroule brutalement et les survivants doivent s'organiser pour le meilleur et pour le pire. Cela m'a fait penser à un autre bouquin de désastre universel comme dans U4: Black Out. Mais à part ce vague lien, il n'y a rien de plus pour les rapprocher.

Le plus dérangeant dans U4-Stéphane, est que tout est effleuré. Le monde résultant de l'épidémie semble totalement vide;, seulement hanté par des fantômes. Il y a bien la présence d'une bande de pillards, et l'ombre de l'armée, mais pour le reste il n'y a rien. Or ce ne peut être la réalité. Si les 15-18 sont épargnés, cela en fait du monde ! Il devrait y en avoir partout! Dans les centres commerciaux, les routes, les zones pavillonnaires.

Mais si l'ambiance parait si dénuée de profondeur, force est de constater que cela ne s'arrête pas là. Les personnages et leurs dimensions psychologiques sont cruellement absents. A part le personnage principal, les autres ont la fâcheuse habitude à se fondre dans le décor et à ressembler à des pantins de chiffon.

Bref, l'idée aurait pu être bonne, mais le traitement est décevant.

Reste le rythme et la part insondable de l'attrait des aventures adolescentes. J'ai dit que je ne parlerai pas du second item, n'étant plus qualifié depuis bien longtemps. Le rythme quant à lui soutient le bouquin et passé les 75% je ne l'ai plus lâché. C'est plutôt un point positif. Non ? Le style est simple, clair et concis. Çà se lit rapidement et sans bavure. Ce n'est pas de la littérature, mais il serait peut être stupide dans attendre dans ce genre.

Au final, on passe un petit moment sympathique avec ce bouquin. Je n'irai certainement pas lire les autres. Sauf si ma fille me demande de le faire. :-)