Trop court, mais quelle vision !

Voilà un texte intéressant, publié par le passager clandestin, dans une collection, dyschroniques pour ne pas la nommer, qui ne l'est pas moins. En revanche, toujours le même reproche à formuler : un peu cher pour ce que c'est (ici 4 € pour un texte de 39 pages).

Je reconnais pourtant que cet écrit mérite d'être réédité, voire édité tout court vu que je ne suis pas sûr qu'il ait déjà été publié en France.

Daté de 1946, ce qui fait l'intérêt de ce texte, c'est que Murray Leinster y décrit un monde où les logiques (comprendre des ordinateurs, mais le mot n'existait pas encore) sont démocratisés au point d'être installés dans tous les foyers et permettent d'accéder à distance à des bases de données comprenant informations, films, musique, etc...

Oui, en 1946, Murray Leinster nous parle d'Internet, rien que ça !

Comme déjà dit plus haut, le texte est très court, et je ne vais pas trop m'étendre dessus. C'est basiquement une histoire de machine accédant à la pensée et des dérives que cela peut entraîner. Le récit est très sympathique, bien évidemment daté, et clairement surprenant avec son ancêtre d'Internet quand même très proche du nôtre.

Un texte novateur pour son époque, que je suis très content d'avoir pu lire, mais qui aura du mal je pense à se faire connaître. Le passager clandestin est un petit éditeur, le quatrième de couv' minimaliste, et puis bon, le prix (mais je l'ai déjà dit) n'aide pas...

S'il vous tombe sous les doigts par contre, aucune hésitation : foncez !