On pourrait penser qu'il faut une histoire pour écrire un roman, un scénario, des péripéties... Eh bien, Maylis de Kerangal s'en passe, dans ce roman ode à l'art du trompe-l’œil. Car finalement, même si l'on suit le parcours de trois étudiants dans cette spécialité, ce n'est pas leur histoire qui intéresse, c'est celle de leur art. Beaucoup de descriptif, dans une très belle écriture, c'est assez passionnant, surtout la fin centrée sur Lascaux.
Pas forcément hyper haletant, un peu fabriqué, mais original et joli.