Ah oui ! Carrément ! C’est une histoire de fous !
Et pas n’importe quels fous, des schizophrènes ! Des « Fous à lier » comme on dit. On baigne en plein dedans : des qui tuent ! Des qui torturent ! Des qui s’acharnent !
Franchement, si vous vous sentez un tant soit peu fragile, ne lisez pas ce bouquin ! Par moment je me suis demandé si je ne commençais pas à dérailler 😉
Il n’y est pas allé avec le dos de la cuiller, le père Thilliez !
Franck Thilliez est né à Annecy en 1973, par inadvertance, en fait il est originaire du Pas-de-Calais. Il étudie à l'Institut Supérieur de l'Électronique et du Numérique (ISEN) de Lille pour devenir ingénieur en nouvelles technologies. Il se lance dans l'écriture alors qu'il exerce ce métier. Il compte une bonne cinquantaine d’ouvrages à son actif. Celui-ci est le quatorzième de la série des Charko (commandant) et Henebelle (Lucie) – présentement mari et femme –.
Revenons à nos « schizo », chacun sa spécialité, nous avons celui qui a éclaté la tête de sa victime à coups de marteau et fait cuire sa cervelle dans le four de la cuisine !… Celui qui a la phobie des asticots et assassine son prochain de cinquante coups de tournevis dans le ventre. À sa décharge, sa victime abritait un vers solitaire ! Ou cet autre qui vit au milieu de milliers d’araignées et "encoconne" sa proie, vivante, dans des bandelettes de gaze en enregistrant ses cris de détresse. Jouissif, non ! Etc…
Y a-t-il un lien entre toutes ces fantaisies ? Y a-t-il quelqu’un derrière tout ça ? Charko et sa bande vont-ils arriver à y voir clair ? Et la Psy, patronne d’un service de "frappadingues" difficiles et "expert auprès des tribunaux", que vient-elle faire dans cette galère ? Tout porte à croire qu’elle est directement concernée ! Outre le fait que : « La prison ou l’hôpital. C’était tout l’enjeu – et la difficulté – des expertises psychiatriques. Si le discernement était estimé comme juste altéré au moment des faits, l’auteur d’un crime était jugé pénalement responsable et finissait en détention. En cas d’abolition du discernement – c’est-à-dire une incapacité totale de comprendre la situation et de distinguer la réalité du délire –, on retenait l’irresponsabilité pénale, avec obligation de soins dans une UMD* pour une durée indéterminée. En définitive, on continuait à appliquer, au XXIe siècle, le principe antique et commun à toutes les sociétés de notre monde actuel : "On ne juge pas les fous." » Et qu’elle doit donc décider de la responsabilité des tortionnaires, il semblerait bien qu’elle soit elle-même dans le collimateur d’une force maléfique…
Un vrai sac de nœuds, je vous dis.
N’essayez pas de comprendre, j’ai tout mélangé (à dessein) et si vous ne craignez pas pour votre santé mentale, lisez le bouquin ! Il est vraiment savamment construit… la sécrétion d’adrénaline ne cesse de croitre de chapitre en chapitre (courts) pour atteindre le zénith aux tous derniers ! ! !
(*) Unité pour Malades Difficiles.