un roman très bien troussé, détroussé, retroussé et tout et tout

Tout commence par une nuit d'orage et tous les amateurs des vieux films de la Hammer , des auteurs comme Lovecraft et du roman noir anglais le savent quand il fait sombre, que les éclairs claquent et que la pluie se fait diluvienne on peut soupçonner que rien ne va aller bien pour les protagonistes de l'histoire. Ce roman est un hommage à tous les grands classiques du genre, on déguste, on frémit, on rougit devant les scènes un peu olé olé ( enfin moi je rougis ), on imagine Barbara Steele dans le rôle de la comtesse sanglante et on remercie chaleureusement l'auteur de nous avoir offert un florilège de toutes les peurs indicibles ou tout à fait dicibles du monde effrayant de l'univers lovecrafien . Ce qui est déroutant avec Michael Fenris c'est que ce garçon passe allègrement d'un style à un autre avec toujours le même talent ... Avec Feuilles j'avais découvert un auteur à la plume très américaine j'entends par là que je retrouvais des accents de scénaristes que j'admire profondément comme Mark Frost ( twin peaks ) et j'aimais ça... Dans le Syndrome Noah, le coquin choisit un style bien plus intimiste , plus tourné vers l'introspection .. Ici c'est le festival de la langue, on sent que Michael Fenris d'est fait énormément plaisir en l'écrivant et ce plaisir est contagieux comme un bon vieux virus mortel... Prenez du plaisir, amusez-vous ce roman est fantastique et fantastique...

ValerieDufourd
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le 3 août 2017

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Valerie Dufourd

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