J’ai beaucoup aimé la saga After, malgré le côté romance adolescente kitsch je trouve que certains points sont bien traités : l’alcoolisme, le rôle parental, les relations complexes entre les parents, la puissance de la passion amoureuse... traités légèrement mais en accentuant tout de même les traits des personnes pour dépeindre parfaitement le caractère de chacun.
J’ai également beaucoup apprécié toutes les références à la littérature, notamment américaine avec Hemingway malgré l’aspect maussade de celui-ci ainsi que certains classiques de la littérature anglaise, telle que Austen par le biais de la constante métaphore à Darcy et Elisabeth ou encore Bronte.
Cette saga a été assez rafraîchissante, un mélange de littérature anglaise, de questions de société et de questionnement personnel notamment de retrospection malgré la couche cul-cul la praline des romans adolescents. Même si certains pensent qu’il ne s’agit que d’une pâle copie de 50 shades of Grey, l’histoire tumultueuse d’Hardin et Tessa donnent envie à tout lecteur de vivre une passion amoureuse dévorante ou alors de s’en éloigner. Qu’importe ce qu’on en retire du livre, il est divertissant et avec toutes les péripéties extérieures et certains rebondissements on ne s’ennuie pas à toucher rester focaliser sur les va et vient que peuvent prendre les deux protagonistes.
Cependant, je tiens à ajouter une critique à cela : j’ai été un petit peu déçue de la fin. Bien évidemment je m’attendais à une fin heureuse, mais tout de même quelque peu nuancée avec les contrastes du caractères de chacun. La, on a l’impression d’avoir lu 5 romans ou on développe une complexité caractérielle des protagonistes pour finalement aboutir à « tout est bien qui fini bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». C’est bien de vouloir transparaître le fait qu’ils ont tous les deux réussit à guérir complètement de leurs blessures, mais je trouve ça très peu réaliste et plutôt niais.