Si tu pensais que les mystères religieux et les sociétés secrètes appartenaient aux vieux grimoires poussiéreux, Anges et Démons est là pour te rappeler que non, on peut en faire des thrillers survitaminés où chaque page est une explosion de révélations (et de poursuites en Vespa).
L’histoire ? Robert Langdon, le prof de symbologie préféré des scénaristes hollywoodiens, est cette fois envoyé à Rome pour empêcher un complot impliquant le Vatican, les Illuminati et, bien sûr, une bombe cachée quelque part (parce qu’un simple complot ne suffisait pas). Entre énigmes codées, fresques de la Renaissance et courses effrénées dans la ville éternelle, on a droit à une aventure où chaque monument historique devient une pièce d’un escape game géant.
Le gros point fort ? C’est du Dan Brown pur jus : ça se lit à une vitesse folle, les chapitres sont ultra courts et il y a un cliffhanger toutes les cinq pages. On ne s’ennuie jamais et on apprend deux-trois trucs sur l’Histoire, même si c’est souvent réinterprété façon blockbuster.
Le hic ? C’est exagéré à l’extrême. Chaque rebondissement est plus énorme que le précédent, le héros survit à des situations invraisemblables (bonjour la chute libre avec un parachute de fortune), et certains dialogues ont le charisme d’une visite guidée sous stéroïdes. Ajoute à ça un méchant caricatural et une science parfois bancale, et tu obtiens un thriller qui flirte souvent avec l’auto-parodie.
Bref, Anges et Démons, c’est une lecture popcorn, efficace mais ultra formatée, où l’Histoire et la fiction se mélangent dans un tourbillon de révélations aussi spectaculaires qu’improbables. À lire si tu veux du suspense non-stop… mais mieux vaut ne pas trop réfléchir à la crédibilité du tout.