Nothomb sait écrire en langage du vide, c'est une certitude. Je jalouse ardemment cette capacité que possède l'auteure à coucher avec autant de talent le néant sur papier blanc.
Voici donc venir un récit complétement creux, à la dramaturgie passablement grotesque. Personnages aussi charismatiques qu'une bande de fœtus mort squattant un hall d'immeuble du seizième, un style vieillot et désuet, une histoire qui ne décolle pas faute d'étincelle à l'allumage, et vous obtenez un bel étron.
Un ratage complet disponible sur toute les bonnes têtes de gondoles du rayon bouquin de votre hyper.
Je mets deux, mais c'est surtout pour soutenir les imprimeurs, ces hommes de l'ombre qui produisent malgré eux une grande partie du papier hygiénique français.