Très bon livre, la plume de Zola est toujours aussi merveilleuse et me transporte sous le second empire, comme à chaque fois.
Je place toutefois cet opus de la saga des Rougon-Macquart en deçà de Germinal, L'assommoir, et La Terre, car, dans une partie de ce roman, une histoire d'amour prend un large pas sur la chronique sociale. Celle-ci est très bien racontée et très subtile, mais je suis moins friand de cela que des témoignages concrets de la vie du passé.
Comme toujours, Zola devine et raconte tout le monde à venir: le début de l'agriculture industrialisée dans La Terre, et l'arrivée de la société de consommation ici.
A noter que la fin est surprenante, je n'en dis pas plus à ce sujet...