Je pourrais m'etendre sur des pages, des pages, encore et toujours des pages, partir dans des paragraphes, à divaguer sur des sujets dont on se moque, dont on devrait se moquer, mais on ne le fait pas, car ce roman ne se moque jamais de nous. Il nous évoque la descente en enfer d'un homme, rongé par le remord, par un amour qui revient à la charge mais ne peut se refaire; et par l'alcool.
Ce texte, c'est une dérive alcoolique, l'on trèbuche sur les dernières marches, on se vautre dans une flaque, et l'on se traine lourdement, l'esprit refusant d'affronter la réalité.
Mais pour parler de ce texte, je repense à une phrase, de celui qui m'a fait découvrir ce roman il y a des années avant cette lecture: "c'est un livre-monde".
Un monde, oui, un monde sale dans lequel on ne peut tout saisir, tout voir, et nos yeux pressés ne peuvent s'asseoir sur tout ce qui le compose, car ô combien maladroit et malade. A lire.