En librairie depuis peu, ce roman est une vraie claque dans le paysage de cette Rentrée Littéraire d'hiver ! Misère sociale et harcèlement côtoient injustice et délit de faciès pour donner une histoire qui fait froid dans le dos.
Yvan est un ado qui n'est pas né sous les meilleurs auspices : un physique ingrat, des cheveux roux et un bel embonpoint font qu'il n'est pas le préféré de la cours d'école. Et c'est peu de le dire ! Là où d'autres ont une ribambelles de copains, lui n'attire que brimades et moqueries. C'est donc seul qu'il joue, arpente la ville et tente chaque jour de faire plaisir à sa mère à qui il voue un culte.
Le jour où un enfant est retrouvé assassiné sur un terrain vague de la ville, c'est chez Yvan que la policier vient demander des comptes. Que faisait-il à l'heure du meurtre ? Il était parti en ville pour faire une course pour sa mère. L'alibi tombe vite à l'eau et Yvan va devoir se justifier. Etait-il près de l'usine au moment des faits ? Tout semble l'accuser...
Touchant au possible, le personnage d'Yvan marque le lecteur dès les premières lignes. Très vite, on veut le protéger, le cacher sous notre aile. Un peu niais et naïf, seul et pas vraiment aidé, il promène sur le monde qui l'entoure un regard résigné. S'en suivent 200 pages intenses et impitoyables...
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