En commençant "Black-out", j'avais l’assurance d'avoir en main un très bon roman : Prix Hugo, Prix Nebula et Prix Locus ! Mazette !
Il m'est arrivé d'être déçu par un prix Hugo, mais par un livre qui a reçu les trois prix, jamais. Et bien, c'est chose faite...
L'écriture est horripilante, les personnages agaçants, leurs comportements absurdes.
Je n'aborderais que très rapidement les premières 150 pages se déroulant en 2060, tellement ce passage est insipide et agaçant : toute l'action est traité avec une atmosphère d'urgence qui n'a pas lieu d'être, les non-dits sont grossiers et on sens très rapidement que l'auteur est en train de nous semer les fameux "petits cailloux" qui prendront une saveur après coup (mais malheureusement, la saveur n'arrivera pas).
Une fois les trois personnages arrivés en 1940, c'est presque pire:
On comprend très rapidement que rien ne leur sera épargné, rien de ce qu'ils vont tenter ne marchera, et cela durant 500 pages. A tel point que lorsque ils vont finalement se rencontrer, on y croit qu'a moitié tellement l'auteur nous avait habituée à leur malchance systématique.
En temps qu'historiens, ils voyagent dans le temps pour observer des faits historiques, mais les personnages du roman sont tellement obnubilés par l'équipe de récupération qu'ils n'observent rien. On imagine mal qu'un historien capable de revenir en 1940 ne soit pas suffisamment enthousiasmé par cette aventure pour se comporter de la sorte.
C'était le premier roman de Connie Willis que je lisais, c'est surement le dernier.