Bon bon bon.... C'est rare quand je n'ai pas envie de terminer un bouquin, quelque soit son epaisseur. Mais quoi qu'il arrive je le termine parce que c'est comme ça que j'ai toujours fonctionné.
Et dans le cas de ce Black out je dirai que j'ai presque eu raison de me forcer.
Presque.
Car si le pitch de départ du voyage temporel dans le passé par des historiens de 2060 (pour observer uniquement), est bonne, la principale qualité de cet auteure est son don du cliffhanger à chaque fin de chapitre ! C'est ce qui la sauve et m'a permis de poursuivre la lecture.
Mais soyons honnêtes, j'ai souffert les 400 premières pages (sur 800 !), avant de m'accrocher aux persos et avant de vouloir connaître la suite de leurs péripéties une fois qu'on sait qu'ils sont bloqués pendant le Blitz londonien de 1940.
M'enfin, à trop soliloquer, à trop s'auto questionner et supputer des suppositions supputantes, l'auteure, à travers ses héros nous gave souvent ! Ah c'est sur on connaît la vie des Eileen, Mike et Polly à la minute près tellement c'est détaillé dans le quotidien de leur errance anglaise...
On peut facilement réduire de 300 pages, ce qui donnerait plus de rythme (c'est un euphémisme....) et de nerf...
Comme j'ai envie de savoir le fin mot de l'histoire, je chopperai le 2eme tome quand je le trouverai à très bas prix (heureusement que j'avais pris celui là à Emmaus à 50 cents. ..), mais ce ne sera pas une priorité !
Dire que je l'avais acheté sur le fait qu'il a été primé par plusieurs prix prestigieux (Hugo, Locus...). Parfois je me demande comment ils attribuent leurs prix. Même si c'est bien écrit, ce que je ne dénie pas....