Un Blade Runner émoussé

Problème de traduction ou liberté artistique? K.W. Jeter nous offre une suite à Blade Runner où presque tous les noms ont été changés, notamment le nom de la fondation (Tyrell? Rosen) et les caractères des personnages aussi (Isidore qui passe du débile léger à PDG). Du coup, il existe une certain difficulté à se plonger dans le roman et dans l'histoire. Exit également tout ce qui touche sur le mercerisme et la réflexion sur la robotique, et bonjour le complot conspirationniste

L'histoire demeure cependant plaisante, beaucoup plus animée avec un Deckard en mode last action hero. Cela se lit vite mais on en ressort avec la fâcheuse impression que l'auteur a écrit la suite de l'œuvre de Philip K. Dick en se basant sur les souvenirs qu'il en avait et non sur le support originel.