le 11 janv. 2017
Ménagère iranienne désespérée
Les lecteurs attentifs et bienveillants des livres de Zoyâ Pirzâd, parus jusqu'alors en français, appréciaient la prose de la romancière et nouvelliste, tout en avouant, pour la plupart, un léger...
Coup de coeur de ma petite librairie, je suis resté mi figue mi raisin devant ce "Desperate Housewives" des années 70 à la sauce iranienne.
Nous suivons le quotidien d'une femme, mère au foyer, dans une société patriarcale, où le temps s'écoule inexorablement entre un mari taciturne, des enfants volubiles, une mère envahissante, une soeur à marier, lorsque surgit de nouveaux voisins. A ce stade de la lecture, je me dis que la monotonie du rythme va se pimenter et faire décoller le récit : que nenni, je prends mon mal en patience et cale à la page 90 du roman.
Parmi les 200 pages restantes, y trouverai-je un trésor ?
Mon libraire m'aurait-il menti ?
Je replonge dans la vie de Clarisse et découvre sa nature de personnage tchekhovienne - dixit la 4 ème de couverture - que cache donc cette famille qui enchaîne les déménagements, une grand-mère à la poigne de fer, un fils qui fait tourner la tête de la soeur de Clarisse, une petite-fille qui ne dit mot mais laisse poindre un tempérament de petite peste ?
Et je recale comme la cherry Chevy de Artush, le mari épris de politique dans un pays où il est interdit de déclarer ses opinions.
Bref, reprenant les conseils de Daniel Pennac, je saute des pages, lit en diagonale, afin de soutirer l'essence du roman et savoir si Clarisse se libérera de ses chaînes et se laissera porter à un amour interdit.
Pas de spoiler, mais finir "C'est moi qui éteins les lumières", c'est lutter contre la tyrannie du quotidien engluant Clarisse et son lecteur, et le fragile intérêt pour ce roman "Iranien".
Bon courage.
Créée
le 23 avr. 2015
Critique lue 277 fois
le 11 janv. 2017
Les lecteurs attentifs et bienveillants des livres de Zoyâ Pirzâd, parus jusqu'alors en français, appréciaient la prose de la romancière et nouvelliste, tout en avouant, pour la plupart, un léger...
le 11 mars 2012
Engluée dans sa vie triste de femme au foyer, Clarisse se morfond entre son mari mutique, ses gosses qui se disputent constamment, sa mère et sa sœur qui squattent sa cuisine et lui font des...
le 16 févr. 2017
"[...] Ma mère frappa sur la table avec la salière. "Mais enfin, ne comprends-tu pas que ce salaud cherche une autre souillon sans ressources ?" Alice frappa un coup encore plus fort avec son couteau...
le 23 sept. 2015
Ayant apprécié la première partie du livre, je suis resté perplexe à la fin de ce "roman" - cette autofiction ou roman non fictionnel, ce livre dit d' "écriture blanche" dans la lignée d'Annie...
le 23 avr. 2015
Coup de coeur de ma petite librairie, je suis resté mi figue mi raisin devant ce "Desperate Housewives" des années 70 à la sauce iranienne. Nous suivons le quotidien d'une femme, mère au foyer, dans...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique