Casa Rossa par OhDesBooks

"Dans le sud de l’Italie se dresse la Casa Rossa, superbe bâtisse rouge aujourd’hui à vendre. Alina est chargée de s’occuper du déménagement de la demeure que son grand-père avait achetée en 1933. Elle profite de ce moment pour tenter d’éclaircir les zones de silences et de troubles qui pèsent sur sa famille. La découverte d’une vieille lettre lui permet d’entrapercevoir toute son histoire fondée sur un drame, la rupture entre Lorenzo et sa femme, Renée, puis l’immense solitude dans laquelle vécut leur fille Alba."

Comment ai-je découvert ce livre ? On me l’a prêté

Mon avis : Ce livre dépeint une fresque familiale dans la lignée d’Une maison à Amalfi d’Elizabeth Adler et du Testament d’Ariane de Françoise Bourdin. A travers Alina, la narratrice, nous retraçons la vie à Casa Rossa de trois générations de femmes fortes au destin troublé et troublant. Des hommes font incontestablement leur apparition dans ce roman, mais Casa Rossa est avant tout une histoire de femmes. Chaque génération de femmes tentera de se construire un futur sur les ruines d’un lourd passé. Certes l’écriture de l’auteure n’est pas exceptionnelle, mais elle a su se documenter pour construire des personnages à la psychologie creusée et dépeindre une atmosphère réaliste. En effet, au fil des pages, nous découvrons des périodes de l’histoire italienne peu connues comme le fascisme, l’après-guerre, la montée du terrorisme ou encore la Dolce Vita. Je noterai tout de même un point négatif sur le style d’écriture de l’intrigue que j’ai trouvé plutôt inégal. En effet, certains passages sont captivants mais sont suivis par des passages tellement ennuyants et monotones que mon rythme de lecture était assez perturbé. De plus, le manque de repères temporels rend quelquefois le récit peu clair. Certes les évènements doivent s’enchainer puisque l’histoire se déroule sur plusieurs générations, mais il arrive que deux évènements distants de plusieurs années puissent se retrouver dans le même paragraphe, ce qui est déstabilisant. Malgré tout, ce livre reste une bonne lecture.