Ce que savait la nuit par Angélita

Ce que savait la nuit d’Arnaldur Indridason, présentationLors d’une randonnée, elle découvre un cadavre. Cela correspond à une ancienne disparition, une enquête de Konrad.Un homme a été assassiné parce qu’il en a reconnu un autre.Konrad est maintenant à la retraite, mais il n’a jamais pu oublier.Avis Ce que savait la nuit d’Arnaldur Indridason#Konrad1De retour en Islande avec Arnaldur Indridason et son ancien policier, maintenant à la retraite, Konrad. Par conséquent, je commence les romans depuis le début.Une affaire de plus de 30 ans n’a pas été élucidée. Un homme a été accusé mais il clame toujours son innocence. Le disparu est retrouvé enfermé dans un glacier. Dû au réchauffement climatique, les glacier perdent du terrain et des découvertes sont mises à jour, notamment des personnes disparues. Le principal suspect a, de nouveau, été arrêté et il demande à parler, seulement à Konrad. Il est à l’article de la mort et clame toujours son innocence. De plus, il rappelle à Konrad la problématique du père de ce dernier.Konrad va donc reprendre du service. Mais ce sera comme consultant. Il va reprendre l’enquête, réinterroger les personnes qui ont été partie prenante dans cette disparition. Pour lui, ne pas résoudre cette enquête dans son temps, est un échec. Au fur et à mesure de l’avancée, il va mettre à jour d’autres éléments, surtout que la soeur d’un homme victime d’un accident de voiture, prend contact avec lui. Elle estime que cet accident est un meurtre et que son frère, enfant, au moment de la disparition de cet homme, a été témoin d’une discussion. Konrad devra rendre à son ancienne collègue de tout ce qu’il peut découvrir. Konrad est sûr que tout s’imbrique.Quant on est à la retraite, on tente d’en profiter. Mais quand on a été flic, les enquêtes, le passé reviennent comme un boomerang. C’est le cas de Konrad. Il veut profiter de la vie, de son fils, de ses petits enfants. Mais quand il est contacté pour résoudre des disparitions, il remet le pied à l’étrier et cela semble lui plaire, tout en ne voulant pas mettre en péril l’enquête. Konrad ne ressemble pas à l’ancien personnage d’Arnaldur Indridason, Erlendur. Il est beaucoup moins solitaire. Il souffre d’un handicap au niveau de sa main. Konrad a été marié. Sa femme est décédée. Malgré de l’infidélité, il se rappelle les jours heureux avec sa femme mais aussi ses derniers instants. Konrad est un homme qui ne veut pas reconnaître ses torts mais quand il a décidé quelque chose, il s’y tient. Il peut éprouver de la compassion mais aussi une très grande colère quand il se rend compte que les gens peuvent se taire pendant des années, même s’ils ont souffert. En effet, cela implique d’avoir laissé un homme toujours soupçonné pendant 30 années et qui n’a pas pu faire sa vie. Il est également intransigeant et ne supporte pas que la manipulation. Konrad, même à son âge, doit faire la paix avec son passé et surtout son père, un flic pourri, un homme également violent.Arnaldur Indridason, en offrant un nouveau personnage, ne change pas sa stratégie d’écriture, sa marque de fabrique. Le passé et les évènements non résolus, les disparitions sont une bonne matière pour ses romans. Est-ce que cela changera sur les prochains tomes ? Même si je n’ai pas trop été emballée par Ce que savait la nuit, je continuerai pour connaître l’évolution du personnage et, très certainement, en apprendre encore plus sur l’Islande.