Fiche technique

Auteur :

Diadoque De Photicé
Genres : Aphorismes & pensées, Art de vivre & spiritualitéDate de publication (Grèce) : Langue d'origine : Grec

Traducteur :

Jacques Touraille
Parution France : 1976

Éditeur :

Abbaye De Bellefontaine

Résumé : Notre Père entre les Saints, Diadoque, qui fut évêque de Photicé dans l'ancienne Épire d'Illyrie, vécut avant le septième siècle : ce qu'on peut conclure à partir des chapitres de saint Maxime, dans lesquels sont mentionnés ceux de Diadoque. Qu'il fut un homme sage, brillamment doué pour l'action et la contemplation, est permis, à quiconque le désire, de l'apprendre en lisant ce traité qui nous a été conservé, et qu'il a fort bien écrit, avec un amour de la sagesse porté par une longue expérience, et avec dans le cœur les élévations divines. Ayant divisé l'œuvre en cent chapitres, et ayant fait de ceux-ci, pour ainsi dire, une célébration des mystères les plus profonds de la vertu de prière, enfin les ayant sertis des paroles de l'Écriture et des contemplations de la connaissance exacte, il les a laissés à tous les Pères neptiques et théophores qui vinrent après lui, ou peu s'en faut, tel un enseignement originel de la sainte nèpsis formée de toutes les vertus. C'est pourquoi on peut voir beaucoup de ces Pères se référer souvent à ces chapitres comme à des témoins accomplis, et tirer d'eux en termes identiques leurs raisons et leurs témoignages dans les ouvrages neptiques qu'eux-mêmes ont rédigés. Photius les mentionne. Il dit : « Les cent chapitres sont donc soumis aux dix définitions. Le traité est composé par excellence pour ceux qui s'exercent à l'ascèse et se sont engagés en actes sur les voies de la perfection. Et il n'a rien d'obscur... En présence d'Andronique Paléologue, un synode s'est réuni. Grégoire de Thessalonique, Syméon de Thessalonique, Grégoire le Sinaite, saint Calliste, et bien d'autres, attestent le caractère irréprochable du traité. » Même si, comme le dit Photius, le centième chapitre semble répréhensible, il est pourtant, ce que signifie le divin Maxime, dans le droit fil de la piété, ainsi qu'il apparaît à la fin.