Ce premier tome est une excellente découverte. Ce roman est un très bon mélange des genres si vous avez aimé Bird Box, Hunger Games ou le film Bienvenue à Gattaca, vous ne pourrez qu'être séduits par TRAQUE.


Et le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'Andrew Fukuda sait maitrise le rythme. Je cherchais un livre sans temps mort, je l'ai trouvé. Il a su nous proposer un univers complexe, où on ne sait pas très bien si les Hommes se sont transformés en vampires ou sont atteints d'un genre de porphyrie, mais c'est totalement effrayant. Nos nerfs sont mis à rude épreuve et on a du mal à reposer le livre.


Nous évoluons dans un monde totalement métamorphosé à travers les yeux de Gene, jeune homme de 17 ans, homiféré, c'est à dire un des derniers humain sur la Terre, qui a réussi à se noyer dans la masse. Dernier survivant de sa famille, il a été éduqué par son père de nombreuses années à se déshumaniser : pas de sourire, pas d'éternuements, pas de transpiration, pas de poils, il doit donc s'obliger à une rigueur pour ne pas se faire prendre ce qui signifie ne pas se faire dévorer par les autres.
J'ai beaucoup apprécié ce personnage masculin qui est bien travaillé. Il a parfois l'insouciance de son âge, mais je trouve qu'il a également la maturité due à son éducation, il a su développer des réflexes autant physiques qu'intellectuels. C'est vraiment agréable de le suivre, on souffre lorsqu'il souffre, on en transpirerait presque.


Andrew Fukuda a su distillé la peur, l'angoisse dans son roman, il a su placer les bons rebondissements au bon moment relançant sans cesse le lecteur jusqu'à la dernière page.


J'ai pu lire plusieurs critiques négatives concernant ce roman où il est noté beaucoup d'incohérences, je crois que je suis passées à côté de celles-ci tellement j'ai été happée par l'histoire. J'ai à plusieurs reprises retenu ma respiration, fermé les yeux, été parcourue de frissons, ce roman m'a fait ressentir que j'étais humaine.


Ce roman mets en avant l'espoir, le fait que l'on ne doit pas abandonner, que l'on doit pas oublier qui l'on est et d'où on vient, que nous avons notre propre identité et que c'est ce qui fait notre force. Nos imperfections, nos moments de doute, nos différences font que nous sommes nous-même, que nous existons pour nos convictions, nos valeurs et non pas pour les autres ou pour ressembler aux autres. Tant que nous existons, il y a de l'espoir pour vivre, aimer, partager, rire. Derrière la noirceur du monde inventé par Andrew Fukuda, il y a tellement de luminosité, tellement d'espoir, vivement la suite ...


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le 24 avr. 2017

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