Il me semble que Rumi dans ce vaste ouvrage échappe à la mort, à l’ennui. Il fuit encore et toujours dans l’unique but de retrouver le désir, de le conserver, de le chérir.
Rûmî, c’est l’auteur adoré et disparu, qui fait comprendre à son lecteur que la modernité poétique réside dans la mort, l’anéantissement du mot. Pour qu’il puisse renaître de ses cendres, ranimé pas la flamme fougueuse du désir, à jamais brûlante
La lumière qui est son désir, le phare de ses actions. Le guide de l’être et du non-être. De l’état et de la léthargie. Les vers comme les mots témoignent de l’atrophie de l’Homme vivant, de la sensibilité et de la puissance de l’homme transcendé.