Chambre froide
6.5
Chambre froide

livre de David Koepp (2019)

« Votre honneur, j’ai capté. Je veux dire, vous avez devant vous un mec *qui capte*. »

Il était une fois un champignon qui s’était modifié par un concours de circonstances. Il était sur le point d’anéantir toute vie humaine sur Terre (simplement parce qu’il le pouvait, son but, comme celui de n’importe quel être vivant, étant de se répandre) lorsque l’intervention de deux agents (de l’Agence de Réduction de la Menace Nucléaire) hyper forts l’ont contenu. On était en 1987. Trente-deux ans plus tard (soit aujourd’hui, bravo vous suivez), retraités et tout, ils vont devoir ré-intervenir…
David Koepp a un CV long comme le bras et même sans le connaître, on connaît tous son travail. Scénariste de renom, on lui doit par exemple Jurassik Park ou le tout premier Mission Impossible (le film). Il était certain que son premier roman tiendrait la route, mais je ne m’attendais pas à autant m’amuser. Ses personnages sont extras, de la famille de ceux de Laurent Chalumeau et il leur consacre la même tendresse un peu vache. L’intrigue est haletante, flippante à souhait et son rythme nous tient bien captif. C’est évidemment très formaté et quelque peu attendu, mais c’est tellement bien fait qu’on passe un excellent moment entre ces pages, que je recommande chaudement.

LaurenceIsabelle
7

Créée

le 21 nov. 2019

Critique lue 123 fois

Sylvie Sagnes

Écrit par

Critique lue 123 fois

Du même critique

L'Arbre-monde
LaurenceIsabelle
8

"Une fois qu’on a acheté un roman en pyjama, on ne peut plus faire marche arrière."

« A Bellevue, dans l’Etat de Washington, il décroche le job idéal : manutentionnaire amélioré, il arpente sur son mini-chariot élévateur un énorme entrepôt d’un supermarché de la culture en ligne, un...

le 6 sept. 2018

10 j'aime

VNR
LaurenceIsabelle
9

Une gouaille inimitable

Un quinquagénaire au chômage que sa femme a quitté pète les plombs et kidnappe les quelques personnes qu’il tient pour responsables de son malheur. A première vue, rien qui donne très envie...

le 1 juin 2018

6 j'aime

Miss Islande
LaurenceIsabelle
8

« Avec toi on manque de ténèbres, Hekla. Tu es la lumière. »

Quand Hekla est née, son père lui a donné un nom de volcan, sa grande passion dans la vie. Quelques années plus tard, nous sommes en 1963, elle quitte sa ferme natale pour la capitale, Reykjavik, où...

le 5 sept. 2019

5 j'aime