Je continue ma découverte de l’œuvre de David Foenkinos avec la lecture de Charlotte qui est considéré comme l'un de ses meilleurs romans, si ce n'est le meilleur.
Il y a une chose qui m'a beaucoup aidé dans lecture de ce roman : le film Charlotte d'Eric Warin et Tahir Rana. Il m'a beaucoup aidé car j'avais une visualisation des personnages. Le roman a très peu, voir aucune, de description de ses personnages. Ça m'a permis de lui donner une charte artistique. En effet, je donnais au livre un aspect très pastel pendant ma lecture. Ce qui m'a beaucoup aidé dans la lecture.
C'est la première fois que je rencontre cette mise en forme du texte dans un roman. Oui un roman car j'ai beaucoup lu le fait que Charlotte était en réalité une poésie ... même Foenkinos ne le considère pas ainsi mais bien comme un roman. Le fait de retourner à la ligne à la fin de chaque phrase est déstabilisant. On associe généralement les phrases courtes a une situation tendue ou d'action afin de mettre de la vitesse. Là, non. David Foenkinos nous explique que c'est pour lui une respiration qu'il a besoin lors de l'écriture tellement le personnage de Charlotte Salomon l'a inspiré et tourmenté. Cependant, on prend vite un rythme de lecture, on sait prendre le temps de chaque ponctuation et à la fin la lecture se fait toute seule.
Petit bémol que je dirais c'est que l'auteur va parfois briser le quatrième mur et nous parler directement de son expérience, de ses recherches sur Charlotte Salomon. Je me suis fait surprendre à plusieurs reprises et j'ai du relire toute une page des fois pour me remettre dans le contexte.
Quant au texte ... David Foenkinos sait narrer son histoire. Il n'y aucun doute sur ce point. On s'attache très rapidement aux différents personnages. Sans entrer dans le détails de la période historique, Foenkinos arrive à décrire la tension, le danger et la persécution que subissent ses personnages. J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre et je vais continuer à découvrir son œuvre.
Temps de lecture : 3h15.