On nous a menti sur le titre.

"Contes de la folie orginaire", Ok c'est un titre qui donne envie, un peu rêveur, et fou-fou oulalala. Enfin bref. La bien gentille édition nous a menti sur le titre original, un chouilla plus trash :

" Erections, Ejaculations et ... contes de la folie ordinaire".

On comprend ainsi tout de suite pourquoi les 100pour100 des nouvelles aspirent au CUL!

Ce sont donc une bonnes vingtaines de nouvelles aux sujets souvent répétitif qu'on se prend dans a gueule. Oh mon dieu c'est vulgaire! -Non, on se les prends bel et bien dans la gueule. On est directement balourder par le vocabulaire carnacié de Bukowski dans une amérique des années 70-80, crasseuse et dégueulasse. C'est un langage dur, irrittant, qui parfois devient lourd.

Bukowski ne connait pas la subtilité.

Ce livre est franchement aux tendances autobiographiques. On sent le réel, le vécu de la vie de merde de l'auteur, et pour une vie de merde, il a vraiment eut une vie de merde. Ces nouvelles nous laissent perplexes, avec un sentiment désagréable au font du bide.
Parfois les fins sont magnifiquement trouvées et parfois elle sont juste comme un-plat-dans-une-piscine.. un peu frustrant tout ça.

Malgré sa nonchalence, son machisme, on s'attache à se personnage vulgaire et grossier. Certaines nouvelles sont vraiment prenantes et interressantes pendant que d'autres, en revanche passent inapercues, noyées sous un style parfois étouffant.
Trop de sexe, trop d'alcool.
Mais un univers bien marqué. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant que son nom reste dans les bouches d'auteur comme Beigbeder qu'il nous sort dans certains de ses ouvrages . Et on retrouve beaucoup d'auteurs actuels qui renaissent des cendres de ce phénomène.