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Mikhaïl Zochtchenko fait partie de ces auteurs fâcheusement oubliés qui symbolisèrent pourtant grâce à leur humour corrosif une forme de la résistance au totalitarisme stalinien montant dans l'U.R.S.S. des années 1920 et 30.
Son emploi du Skaz, une transcription du langage parlé de "l’homo-sovieticus", participa certainement à sa très grande popularité qui le mit temporairement à l’abri de la censure croissante mais pas des multiples tracasseries que la bureaucratie lui fit subir. Il fut finalement exclu de l’Union des écrivains en 1946 et donc interdit de publier. Les persécutions qui suivront, auront bientôt raison de sa santé physique et mentale, jusqu'à sa mort en 1958.
Ses nombreuses nouvelles, réputées intraduisibles, méritent pourtant l’intérêt pour leur caractère extrêmement révélateur de cette période historique.

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le 29 avr. 2013

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steka

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