ATTENTION DANGER, SYNOPSIS MENSONGER (celui du livre pas celui de sens critique) JE RÉPÈTE, ATTENTION DANGER, SYNOPSIS MENSONGER.
En prenant par hasard le bouquin à la librairie, un hasard pas si hasardeux, bien attiré par le nom de C. Palahniuk, je me retrouve à lire le quatrième de couverture et à rapidement m'extasier.
Pour faire bref: Madison 13 ans, fille d'une star de ciné, est morte et se retrouve en enfer. Elle fait la connaissance d'une bande de marginaux avec qui elle va explorer les enfers tout en essayant de savoir pourquoi elle a finit ici et çà en croisant toute une ribambelle de gens célèbres (M. Monroe, J. Dean, K. Cobain, J. Lennon et j'en passe).
Soit tous les ingrédients pour un road movie littéraire d'anthologie. Et bien que nenni Ladies & Gentlemen. Tout d'abord les 50 premières pages sont d'une redondance maladive. Mr Palahniuk devient soit sénile, soit il veut nous marteler son message. Si vous ne retenez pas qu'à 13 ans, on n'a pas la science infuse, c'est que vous êtes aveugle et çà ne sert à rien de continuer la lecture.
Heureusement que le style est fluide et rend la lecture rapide, sinon il est facile d'abandonner dès les premières pages.
La suite va en s'améliorant un peu. Madison et sa bande de potes (pas marginaux pour un sou) déambule doucement dans l’Hadès. On a surtout le droit aux souvenir de sa vie passée et l'auteur en profite pour faire une satyre de notre société et particulièrement du tout Hollywood dont est issue la famille de notre protagoniste, et on a le droit aux clichés les plus conventionnelles (argent, drogue, sexe, adoption facilité, superficialité, égocentrisme,...)
La seconde partie du livre limite la casse. Cela coïncide bizarrement quand l'histoire se concentre sur les péripéties de l'héroïne en Enfer et qu'elle essaye de renverser le système en place (Hitler en prend pour son grade). Enfin il se passe quelque chose d'intéressant et on lit enfin ce qu'on attendait.
Bref le livre n'est pas mauvais mais il ne correspond pas aux attentes placée en sa quatrième de couverture, et çà c'est bien dommage.