Ce premier tome du Journal d'un AssaSynth m'a paru très prometteur dans sa quatrième de couverture. Au final c'est assez sympathique mais pas éblouissant non plus.
L'entame est efficace : le lecteur entre directement dans la tête du synthétique, un SecUnit chargé de protéger un groupe de scientifiques qui explorent une planète pour le compte d'une entité étatique. Mais la découverte de cet environnement ne va pas se dérouler comme prévu.
Le point de vue de ce robot est une vraie réussite : accro aux séries, ayant de grandes difficultés à communiquer avec les humains, ses clients, il fait montre d'une singularité captivante.
Le style est direct, la critique de la société capitalise et prédatrice évidente. On ne s'ennuie pas une seconde avec ce texte de Martha Wells. Ce qui pèche un peu en revanche, c'est le manque d'ampleur de l'intrigue. Cela dit, l'autrice aurait difficilement pu faire mieux avec 120 pages de texte seulement. C'est donc une mise en bouche pour un journal qui ne demande qu'à s'étoffer. J'ai hâte d'en savoir davantage sur cet univers et sur cet AssaSynth comme iel se nomme il-elle-même.