J'aime les thrillers. J'aime les atmosphères étranges. Et j'aime frissonner, plongé dans un bon bouquin.
Mais ce bouquin, au bout de trois ou quatre chapitres, a la bonne idée de révéler la raison de l'atmosphère pesante ressentie au début.
Les frissons ? Un peu au début, mais au fur et à mesure que l'intrique évolue ils disparaissent pour laisser la place à une exaspération face aux situations de plus en plus absurdes. Comme si à aucun moment l'héroïne n'aurait pu parler de son calvaire lors d'un dîner entre amis. Une fois commencé son récit, comment son mari aurait pu l'empêcher de continuer ? Franchement je trouve ça gros, trop gros...
Et la fin ? Ridicule, à en mourir de rire, ou en pleurer de honte devant la facilité de l'autrice (auteure ?) pour faire en sorte que tout se termine bien.
Bref, si vous vous retrouvez avec ce livre entre les mains, alors reposez-le et fuyez, pauvres fous...