Sarah a disparu. Entre incompréhension et angoisse, culpabilité et espoir, la vie de Paul et leurs enfants bascule. Voici quelques mois de leur vie, après, à travers les yeux de Paul.
C’est une narration sur le fil, une pensée qui se déroule, des phrases courtes ou trop longues, du décousu, du cru. On y ressent la douleur, le vide, et l’errance, et surtout l’impossibilité à la paix quand on est confronté à l’insensé. S’y mêlent la survie et l’amour, dans des moments ordinaires qui peuvent être joyeux et chaleureux, est-ce superficiel ou au contraire des braises enfouies ? On ne sait pas. Chacun fait comme il peut quand un drame fait désormais partie de sa vie. Il y a parfois des aidants insoupçonnés, personnes, lieux ou choses, mais il y a toujours une immense solitude. Comme le vent, la mer en métaphore est encore là dans ce roman d’Olivier ADAM, qui rappelle l’immensité mouvante du monde, qui porte ou emporte.