La BO de Doggy Bag

"Il était parfaitement disposé à ce qu'on lui enlève une épine du pied, à ce que d'autres se chargent du sale boulot tandis qu'il restait tranquillement chez lui à écouter The Gulag Orkestar de Beirut avec un casque. Il préférait nettement ça." (Page 125). "Elle était néanmoins parvenue à lui faire passer de la musique - Beirut, Arcade Fire, Bright Eyes, Clap your Hands, Sunset Rubdown. La crème de la crème." (Page 156). "Ce qui fit pleurer Josianne de plus belle - comme elle pleurait encore de joie quelques mois plus tôt, écoutant en boucle Need to Shout d'Architecture in Helsinki avec lui en tâchant de jouir ensemble au terme de fructueux préliminaires" (Page 246). "Dans la bibliothèque de son frère, il trouva (...) (Antechrist Television Blues) d'Arcade Fire, ce morceau qui lui étreignait carrément le coeur et enfonçait toutes les drogues qu'il eût jamais prises" (Page 248).

Et si le plus invraisemblable dans "Doggy Bag", ce n'était pas les tremblements de terre, déluges, rituels sataniques ou autres phénomènes paranormaux, mais bien l'incroyable bon goût musical de la famille Sollens, toutes générations confondues ?

PS : Et Stefan Eicher, il est passé où, Philippe ? [Critique écrite en 2008]