Jonas Jonasson reprend sa formule bien rodée : des personnages hauts en couleur, des hasards invraisemblables et une bonne dose d’ironie. L’histoire nous entraîne cette fois dans l’univers de l’art, où un marchand manipulateur croise la route d’une femme bafouée et d’une étrange société spécialisée… dans la vengeance sur mesure. Forcément, ça promet des situations aussi absurdes qu’inattendues.
On retrouve le style reconnaissable de l’auteur : une narration fluide, un humour pince-sans-rire et cette manière de mettre à nu les travers humains avec légèreté. Mais l’ensemble manque un peu de souffle. L’intrigue amuse, sans retrouver l’énergie détonante du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Les personnages paraissent plus caricaturaux, les rebondissements moins surprenants, et certaines longueurs finissent par peser.
Ça reste une lecture divertissante, agréable à picorer, mais qui laisse une impression moins forte que ses précédents succès.