Avant propos : Dans un souci d’utilité et de gain de temps j’exprimerais mes idées comme affirmations sous intuitions et empirismes, c’est un résultat de ma compréhension de l’œuvre inachevée et qui trouve sa cause dans une quête « d'archives de connaissances » pour moi même par thème,
c'est un brouillon avant tout, trouvant cela regrettable de le garder dans un coin sur mon ordinateur j'ai décider de poster.
Merci de votre compréhension.


L’amour
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L’amour est mot prétexte à toute sorte d’explication toute plus farfelues que les autres
Prétendu désintéressé, quête de domination, propriété prétendue sur autrui, motivant la soumission par principe de plaisir.
L’amour est une dépendance du système nerveux à l’égard d’action gratifiante par la présence d’autrui dans l’espace, la haine est alors l’absence de gratification.
« Il n’y à pas d’espace suffisamment étroit, suffisamment clôt pour enfermer toute une vie deux êtres à l’intérieur d’eux même »
L’une des caractéristiques des dominants est celle d’utiliser l’imaginaire des dominés à leur profit.
« On dit que de gaule aimait la France, mais méprisait les Français, il aimait la conception imaginaire qu’il s’était faite de la France. L’artiste préférait son œuvre à la réalité. »
Le statut de travailleur souffrant ne laisse point le temps d’écrire, de s’exprimer.
L’autre cherche en nous, non pas pour nous trouver nous, mais pour se trouver lui.
Aimer selon la « logique » morale ou non reviendrait à admettre la divergence de la pensée, sensation, action de l’autre de façon non conforme aux siens et à notre gratification personnelle. (très chrétien sacrificateur ça)
La culture est liée au sentiment de possession.
« Nul ne se connaît que l’osque » il a souffert.
L’on naît, l’on vit et l’on meurt seul au monde, enfermé dans sa structure biologique qui n’a qu’une seule raison d’être, se conserver. »


L’idée de l’homme.
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L’homme est un animal, ses besoins, instincts le lui rappellent sans cesse le possède la capacité de mémorisation à long terme, donc apprend, cette capacité est à l’origine du langage et des mots, donc du recul.
L’avantage qu’est la mémorisation est celui des descendants, gagnant du temps sur l’existence et sa compréhension, l’homme est le seul animal supposé avoir connaissance de sa mort prochaine, l’angoisse de la mort est née.
C’est ici que la créativité et la reproduction sur toutes ses formes prennent place dans la motivation ou la contrainte d’une sensibilité individuelle.
L’inaction est le résultat d’un conflit entre pulsions et apprentissage de la punition, par des données sociales et physiques.
Les pulsions sont généralement sexuelles, mais aussi inculquées par apprentissage.
L’absence d’information est une composante importante de l’inaction, la mort possède la particularité de déclencher tous ces mécanismes simultanément par l’angoisse, connaitre son arrivée ou en être ignorant angoisse.
Aveugle, l’homme tâtonne le chemin de sa vie qui lui est inconnue, cette réalité explique le besoin et le succès des religions et des fantaisies mystiques.
L’homme crée de l’information par empirisme, donc innove, c’est la clé de la réussite humaine en tant qu’espèce terrienne, cette connaissance ce divise en pragmatisme et divertissement pascalien, le sérieux et le futile, l’équilibre est obligatoire.
L’homme mi-sérieux mi-futile est donc approuvé sociétalement.
Il lui est nécessaire d’être alimenté, les fournisseurs et les consommateurs en sont les consommables.
Le créateur, tout créateur qu’il est, doit avoir une motivation pour créée, généralement ne pas posséder de gratification ou de reconnaissance suffisante aux vues de la société et avoir une difficulté à s’inscrire sur l’échelle hiérarchique.
« L’art est un plat qui se mange froid comme la vengeance. »
Le consommateur lui, représente l’expression d’un certain type de société et d’une époque, contrairement au snob qui approuvera n’importe quel énergumène prétendu artiste par anticonformisme.
L’homme cultivé doit avoir le temps de l’être, cela requiert une vie professionnelle suffisamment libre ou inscrite dans la culture, il appartient alors à la partie favorisée de la société qui permet d’être ce qu’il est, un homme cultivé.
Accorder à ceux qui n’ont pas cette chance, une faible participation à la culture, c’est leur permettre en quelque sorte l’ascension sociale, les gratifier narcissiquement, enrichir leur image sociale.
La bourgeoisie accepte la diffusion de culture si elle se vend et par la même occasion apaise la rancœur due aux différences sociales qui lui paraît essentielle au pouvoir et la dominance hiérarchique.
C’est alors alors qu’elle valorise la culture, en fait sa culture propre , tout en la séparant de l’activité professionnelle productice.
La culture ne possède pas l’avantage de la hiérarchie en tant que tel tant elle est diverse.
Certaines œuvres appellent à la révolte, mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter, elles servent d’exutoire, soigne les malaises narcissiques des infortunés du pouvoir.
La division du savoir humain est elle aussi culturelle, tout autant que le bien et le mal, le beau et le laid, l’esprit et la matière.
Cette classification l’homme la crée depuis fort longtemps, si longtemps qu’il en est venu à penser que sa classification était l’œuvre de la nature.
« Auparavant l’homme possédait la culture du silex taillé, l’ouvrier de nos jours ne possède même pas la culture de son métier.
Pour s’approcher du Cosmos qui lui semble si lointain de nos jours, l’homme cherchera à s’approcher des fenêtres étroites de l’idéologie dominante qui le lui accordera bien volontiers, pour prendre l’air.
Cet air est empoisonné, ce sont les gaz d’échappement de la société industrielle, on l’appelle culture. »


L’enfance
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Alors qu’il vient au monde, l’enfant ne saisit pas son existence. Il tarde à le réaliser, il comprend sont état alors qu’il réalise sont « schéma corporel » au fur et à mesure de son expérience.
Il découvre sa mère, source des récompenses, mais aussi des privations, des attentes que l’on a de lui, il se conformera aux exigences en constatant les récompenses que cette conformité lui a apportées ou la douleur lorsqu’il ne les remplissait pas.
L’enfant est évidement influencé par son environnement et en est l’expression, quand celui-ci cherche à s’en détourner par la révolte il se comporte par automatismes qui lui sont imposés.
Un groupe social quel qu’il soit, s’il veut survivre adopte la préservation de son être ou cherche l’appropriation d’un autre groupe qui lui semble plus favorisé.
L’individualité qui en résulte ne pourrait être alors que favorable à l’ensemble des groupes, cela prouve la non-uniformité d’un groupe et amène naturellement à la tolérance.
L’intolérance et le sectarisme trouvent toujours leurs origines dans l’ignorance et la soumission.
L’enfant apprend alors à servir la société prétextant un bien commun, la hiérarchie le récompense dans la mesure ou celui-ci reste toujours esclave, en réalité il n’a guère servi le bien commun, mais celui de la socioculture.
De la chance, l’enfant en aura besoin lorsqu’il sera adulte pour parvenir à s’évader de cette prison, le plus grand risque est celui de l’avachissement.
Par fatigue, éducation, et facilité, celui-ci risque de se figer dans le temps.
L’enfant est neuf et d’apparence plus capable de créativité que l’adulte, ne poursuit pas le temps et ne possède pas encore d’idéologie dominante.
Les parents désirent le bonheur de leurs enfants (en théorie) et jugent en tant qu’adultes ce qui est bon ou ne l’est pas par empirisme.
C’est ainsi que l’enfant est sensé atteindre le bonheur par évolution dans l’échelle hiérarchique.
Les parents n’inculquant pas de valeurs communes ou correctes à leurs enfants, leur enseignant par exemple le bonheur unique du « moi » pour « soi » ne s’obtenant que par le « soi » sont jugé mauvais, inapte.
L’enfant alors entre très tôt en compétition, l’on attend de lui les meilleurs résultats possible, remplir ses devoirs, apprendre, ses efforts doivent lui permettre de vivre plus tard et d’être reconnu de ses pairs, les humains, ainsi il accèdera au bonheur.
Il est beaucoup plus facile pour un fils de bourgeois de critiquer ce comportement, alors que tout son environnement lui a facilité son accession à un pouvoir relatif. Cela dit, l’absence d’indépendance financière dans une société basée sur la valeur économique des individus ne peut être considérée comme valorisante ni permettre le bonheur.
« Comment se regarder soi-même avec une certaine tendresse si les autres ne vous apprécient qu’à travers le prisme déformant de votre ascension sociale ? »
Les géniteurs semblent alors douteux concernant l’éducation de leurs enfants qui prendront soi le chemin de la destruction de soi et des autres, soi (avec de la chance) la voix de la créativité, même là le géniteur ne pourra rien faire si ce n’est de ne pas participer à l’édification de leur malheur.


Les autres
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Le système nerveux de l’enfant abandonné en dehors de tout contact humain ne deviendra alors jamais un système nerveux initial, quand bien même nous l’aurions eux.
Les autres occupent le même espace, désirent les mêmes objets et êtres de gratification que nous, veulent survivre, donc s’opposer à soi, une relation dominante dominée.
Les « autres » réunis par la même entreprise nous font nous sentir plus forts, c’est le groupe.
L’efficacité du groupe en comparaison de l’individu isolé est évidente, l’individu du groupe en tire avantage assurément, la protection qu’en tire l’individu face aux aléas de la vie n’est pas négligeable, ce lien protecteur crée une union sacrée entre ses membres, nous ne sommes rien sans les autres, malgré le fait que ceux-ci sont nos ennemis ou concurrents à la gratification.
Pour conserver ce lien l’individu se sacrifiera, convaincu de son appartenance au groupe et du bien-fondé de son sacrifice pour quelque chose de noble, la seule chose qu’il protège alors n’est que la hiérarchie. La hiérarchie, n’a souci de l’individu que dans ce qui puisse lui porter atteinte à elle, l’individu s’il possède de la logique, doit alors faire de même et penser à soi, le vrai soi, non celui que l’on attend qu’il soi ou qu’il devienne.
La seule solution « possible » semble la plus ancienne, c’est-à-dire la finalité individuelle par concordance avec celle du groupe.
Le soucis du « soi » dans un groupe et pour l’avenir de celui-ci sans « soi » n’a pas lieu d’être, cet avenir ne nous concerne pas, n’est-ce pas une vision idéaliste de penser à l’après « soi » ?
Serait-ce la aussi une fuite, mais en avant ?
Il n’en reste pas moins le fait que nous y participons que nous le voulions ou non, il est peut-être alors de notre devoir de l’imaginer ?
Il me semble alors que c’est le fruit d’une construction logique dénuée de toute affectivité, le destin peut-être.
Note : Faire la suite de l’analyse que j’ai eu la flemme de finir.


La liberté


La mort


Le plaisir


Le bonheur


Le travail


La vie quotidienne


Le sens de la vie


La politique


Le passé, le présent et l’avenir


Si c’était à refaire


La société idéale


Une foi


Et puis encore

Kyslegion
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Créée

le 11 avr. 2015

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