Ce livre est une histoire d'amitié entre quatre personnages très différents, que rien à priori ne pourrait réunir si ce n'est une profonde humanité et des élans purs de solidarité. Philibert Marquet de la Durbellière est un aristocrate bègue, souffrant de TOC. Il a 36 ans et il est issu d'une famille nombreuse. Passionné d'histoire et licencié dans la matière, il vend des cartes postales au grand mépris de son père et vit à Paris dans un appartement de 300 m², dans un hôtel particulier, bénéficiant de la liquidation inachevée d'un héritage.
Il vit en colocation avec Franck, cuisinier dans un restaurant, grossier personnage, passionné de filles et de moto. Franck vient à l'appartement se reposer quand ses horaires décalés le lui permettent.
Il est le petit fils de Paulette Lestafier, une vieille dame qui perd son autonomie et se voit contrainte de vivre en maison de retraite à la suite de chutes répétées à son domicile. Franck lui rend régulièrement visite et trouve avec l'aide d'Yvonne, voisine et amie d'enfance de Paulette, cette solution temporaire.
Camille Fauque, le quatrième personnage, est une jeune femme de 26 ans, technicienne de surface chez "Toutclean" travaillant de nuit. Elle est très maigre, parle peu et dessine beaucoup. Elle occupe une chambre de bonne de 15 m² sous les toits. Par un froid de canard, elle tombe malade et elle est recueillie par Philibert, son voisin et nouvel ami. Camille et Franck finissent par s'apprivoiser, d'abord pour satisfaire Philibert puis se découvrent l'un l'autre. Au cours d'un court voyage en province, pour tuer le cochon chez des amis de Franck, Camille rencontre Paulette. Touchée par sa situation, elle propose à Franck et Philibert de l'emmener avec eux et quitte son travail chez Toutclean pour mieux s'en occuper...


L'auteure nous donne à lire un roman tendre et simple. L'écriture est toute lisse, les mots glissent sans accrocs. C'est un récit très équilibré. Ce roman est très bien structuré. Je l'ai bien apprécié. Malgré le nombre de pages, on en vient à regretter qu'il se termine si vite par attachement aux personnages.

pragmatisme
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le 27 déc. 2015

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