SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Lire et apprécier Et que celui qui a soif, vienne c’est ne pas avoir peur des anachronismes, c’est se laisser emporter dans un récit qui, au départ, se veut réaliste. Le lecteur comprend pourtant que les multiples références au présent et à la vie de l’auteur vont créer un texte hybride, où l’auteur fantasme l’univers de la piraterie autant qu’il se l’approprie.


Il ne faut donc pas avoir peur de lire un texte du XXIème siècle, avec nos problématiques contemporaines (racisme hérité des sociétés esclavagistes, homosexualité et transidentité, système politique innovant…). La matière pirate n’est qu’un prétexte, ce qui rend certains passages un peu longs.


Il faut aussi ajouter que la narration est très agréable, le vocabulaire riche et précis, qui témoigne de longues recherches documentaires. Les batailles sont millimétrées, et lorsque l’histoire s’emballe, le lecteur se sent happé et semble vivre avec les personnages.

Créée

le 21 avr. 2021

Critique lue 71 fois

Le Chariot

Écrit par

Critique lue 71 fois

D'autres avis sur Et que celui qui a soif, vienne

Et que celui qui a soif, vienne

Et que celui qui a soif, vienne

le 2 sept. 2020

Un grand roman de pirates

J'ai lu ce roman pour la première fois en 2016, et je l'ai tellement aimé que 4 ans plus tard, je m'y replonge avec délices, et l'impression de retrouver de vieux amis (et quelques ennemis). Je viens...

Et que celui qui a soif, vienne

Et que celui qui a soif, vienne

le 18 mai 2018

Critique de Et que celui qui a soif, vienne par Tristan Duforestel

Ce livre nous conte les aventures de différents personnages qui chacun à leur tour vont se révolter, aller à l'encontre de l'ordre établi pour vivre une vie de pirate. Ce sont moins ici des furieux...

Et que celui qui a soif, vienne

Et que celui qui a soif, vienne

le 15 août 2017

Critique de Et que celui qui a soif, vienne par TmbM

S'il commence bien, si sa langue est savoureuse et inventive, le roman est parfois trop dilué et finit par ne pas complètement tenir ses quatre cent pages. Il y aurait certainement quelques coupes à...

Du même critique

Gagner la guerre

Gagner la guerre

le 21 avr. 2021

Comment s'en sortir dans cette société ?

Gagner la guerre, c’est l’histoire d’un salop comme la littérature a l’habitude d’en produire : Don Benvenuto. Le Bienvenu d’abord pour son patron, Ducatore. Si Benvenuto est dégueulasse dans son...

Et que celui qui a soif, vienne

Et que celui qui a soif, vienne

le 21 avr. 2021

Des pirates et des enjeux contemporains

Lire et apprécier Et que celui qui a soif, vienne c’est ne pas avoir peur des anachronismes, c’est se laisser emporter dans un récit qui, au départ, se veut réaliste. Le lecteur comprend pourtant que...