Et que le vaste monde poursuive sa course folle par Sedgewick
Ce roman de Colum McCann a pour fil conducteur (et c’est le cas de le dire) un funambule suspendu entre les deux tours New Yorkaises du World Trade Center. Comme un pincement au cœur de lire cela post-2001... Au-dessus des passants interloqués, il marche et danse en équilibre.
Tout comme cet homme, nous voyons la Grosse Pomme d’en haut et l’auteur nous fait rencontrer des personnages aussi éclectiques que peut l’être cette ville et ses quartiers. Des femmes, sur le trottoir depuis des dizaines années, aidées par un Irlandais au grand cœur, d’autres qui pleurent encore leurs proches morts au combat...
J’ai un avis mitigé sur ce livre et j’ai un peu l’impression d’être passée à côté. Il est facile de rentrer dedans car cette prestation (réelle) du 7 août 1974 interpelle, mais il s’essouffle assez vite. En tous cas pour ma part, je n’ai pas réussi à m’attacher aux nombreux personnages et j’ai eu un peu de mal à en venir à bout. J’aurais aimé que l’auteur aille un peu plus en profondeur dans ces histoires croisées.
Ceci étant dit, la plume de Colum McCann est indéniablement très bonne, ce qui en fait malgré tout un moment de lecture agréable.