Mais... mais c'est d'la merde! (s'écriait le pharmacien du père Noël est une ordure)
Ce truc m'est tombé des mains le jour où je l'ai lu "pour voir". Franchement, ça donne envie de venger les arbres. C'est moche. Mais moche. Le scénario flirte avec les téléfilms pas chers de M6. L'écriture à l'air d'être le fruit d'une collaboration entre des élèves de sixième. Et encore, ils feraient peut-être même moins dans la phrase niaise qui se veut profonde.
"la solitude est un jardin ou l'âme se dessèche, les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum"
ou encore
"À son tour elle se décida à lui raconter une histoire, un jeu pour le distraire dit-elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait gagné un concours dont le prix serait le suivant. Chaque matin une banque lui ouvrirait un compte créditeur de 86400 dollars. Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux: -- La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'est enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de nouveau 86400 dollars, pour la journée. Deuxième règle: la banque peut interrompre ce petit jeu sans préavis; à n'importe quel moment elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre. Qu'est ce que tu ferais? Il ne comprenait pas bien. -- C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil on te donne 86400 dollars, avec pour seule contrainte de les dépenser dans la journée, le solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends? Alors la question est: que ferais-tu si un tel don t'arrivait? Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque dollar à se faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait. Il ferait en sorte d'utiliser chaque quarter offert par cette "banque magique" pour apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui l'entouraient, "même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs, parce que je ne crois pas que je pourrais dépenser pour moi et pour mes proches 86400 dollars par jour, mais où veux-tu en venir?" Elle répondit: "Cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent!" Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes re crédités de 86400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable: la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis: à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes? " Cela n'est-il pas plus important que des dollars, des secondes de vie?" Elle lui expliqua les conclusions de son histoire:
" Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie: pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie: parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine: interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour: demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure: questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde: regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde: demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute sa vie."
O_O Très honnêtement,ça, là ^. Ben c'est de la merde. On dirait ces espèces de phrases "cliché" avec une syntaxe pourrie balancée sur des vieilles images de paysage ou de licorne que les kékés de facebook se font tourner en attendant que d'autres kékés leur donnent un like. Ah ça me dégoûte, tiens. J'ai rien contre le roman "populaire" (si jamais ça veut dire quelque chose) qui n'est là que pour faire passer le temps dans le métro, mais là c'est du niveau d'un skyblog. Et encore, j'ai croisé des fanfics avec plus de profondeur...
J'ai quand même une question, quand on sait le combat que c'est pour certains livres géniaux d'arriver à se faire publier, comment ce NUL a-t-il réussi à passer un seul comité de lecture?????